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Dossier Paru le 05 juillet 2024
L’ÉCOLE NATIONALE DU GÉNIE DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT DE STRASBOURG (ENGEES)

Transmettre des compétences de pointe dans le domaine de la gestion de l’eau

L’École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg (ENGEES) figure parmi les grandes écoles françaises les plus engagées dans la transition écologique et sociétale. École d’ingénieurs publique dépendant du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA) et en lien avec le ministère de la Transition Écologique, l’ENGEES dispense des formations de pointe à quelque 500 étudiants à l’année, dont 130 par promotion du cursus d’Ingénieur, dans les domaines de l’eau, de l’environnement et des déchets.

Jean-Marc Willer, directeur de l’ENGEES et Hélène Debernardi, directrice adjointe © C.B.

Comment pouvons-nous présenter l’École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environ­nement de Strasbourg ?

Jean-Marc Willer, Directeur de l’ENGEES : Sous tutelle du ministère de l’agriculture, l’ENGEES est un établissement associé – mais non interne – à l’Université de Strasbourg, qui forme également des fonctionnaires du ministère de la transition écologique. Je suis à la tête de cet établissement depuis 2022, et Hélène Debernardi nous a rejoints le 1er mai, au poste de directrice adjointe. Hélène vient de la Direction Régionale de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt (DRAAF), ce qui montre notre lien avec l’agriculture, même si ces dernières années, notre établissement a surtout traité des questions d’adduction en eau potable, de traitement des eaux usées, de l’eau dans les villes, des milieux naturels, des zones humides, de l’écologie, des hydrosystèmes et des bassins-versant. L’ENGEES était un peu moins connectée à la question de l’agriculture, mais depuis deux ou trois ans nous nous rapprochons de cette théma­tique. D’une manière générale, notre école traite de thématiques d’actualité, car la question de l’eau concerne toutes les régions, toutes les villes... Il n’y a pas de territoires à travers le monde qui n’aient pas une problématique en lien avec l’eau. L’établissement compte une centaine de salariés, administratifs et enseignants. Nous sommes une petite grande école, ou une grande petite école, mais cela n’enlève rien à sa diversité.

Quels types de formations sont dispensés à l’ENGEES ?

L’ENGEES propose de nombreux masters spécialisés (Eau potable et assainissement, Gestion traitement et valorisation des déchets, Gestion des eaux usées et pluviales), une licence professionnelle en gestion des eaux urbaines et rurales, et un diplôme d’établissement Géomatique et Métiers de l’eau. Des formations professionnelles courtes qualifiantes de 1 à 6 jours, des formations certifiantes ou diplômantes, des formations sur mesure ou personnalisées, des validations des acquis de l’expérience ou encore des classes virtuelles.

Il y a des troncs communs. Et en dernière année, des voies d’appro­fondissement sont enseignées, où l’on traite plus particulièrement des questions liées à l’exploitation, à l’écologie, à l’hydraulique, au traitement des eaux. Nous avons beaucoup de partenariats avec des écoles en France et des établissements à travers le monde. Par ailleurs, les étudiants ingénieurs ont une obligation de poursuivre leur formation pendant un semestre à l’international, durant leur cursus de 3 ans. Cette obligation a été définie par la commission des titres d’ingénieurs. Cela implique que notre école peut se vi­der de ses étudiants. Donc notre intérêt d’accueillir des étrangers n’est pas seulement un souhait d’ouverture à l’international, mais aussi une activité nécessaire pour l’école, afin de garder une action pédagogique continue dans notre établissement.

L’ENGEES propose aussi de la formation continue, un secteur que nous développons actuellement. Dans ce cadre, nous avons eu un appel à projet avec l’Université de Strasbourg, et avons recruté une personne pour imaginer de nouveaux programmes de formation professionnelle, qui soient en adéquation avec la demande du milieu de l’entreprise, des collectivités et de l’État.

L’ENGEES forme à quels types de métiers ?

J.-M. W. : Dans le secteur de l’eau, il y a ce que l’on appelle « le petit cycle de l’eau » qui correspond à l’eau potable et l’assai­nissement. Et le grand cycle de l’eau, qui concerne l’eau depuis la goutte jusqu’à l’océan, englobant tous les parcours de l’eau (zones humides, zones sèches) sous ses différentes formes. Tous ces aspects professionnels sont accessibles dans le cadre des cursus à l’ENGEES.

Plus précisément, les formations de notre établissement ouvrent l’accès aux métiers de la gestion de projets en bureaux d’études, mais aussi aux métiers en lien avec la réglementation, le suivi et le contrôle avec l’État, ou avec l’exploitation et la gestion d’équi­pements d’infrastructures de stations d’épuration – traitement des eaux. Au terme de leur parcours de formation, les étudiants peuvent aussi traiter des questions en lien avec l’aménagement du territoire, le changement climatique, la place de l’eau dans le milieu, et la prise en compte des espaces naturels. Ou s’orienter vers la recherche sur de nouvelles technologies. Ils pourront exercer dans des parcs naturels, gérer la régulation du Rhin ou des polders, ou encore un ouvrage sur un site (barrage, installation technique), ou au sein de VNF (écluses). S’ils souhaitent s’orienter vers la gestion des risques, l’État ou les collectivités les accueilleront pour traiter des questions de planification de mise en œuvre de zones de protection, monter des Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI), ou des dispositifs de protections techniques (infrastructures, barrages) avec une étude de dimensionnement de ces ouvrages. Le secteur de l’urbanisme, avec le traitement de la réglementation, de l’autorisation de zones de constructibilité et d’espaces, par rapport aux plans locaux d’urbanisme sont une autre possibilité. Autres voies possibles : la réalisation d’analyses et de diagnostiques sur la vulnérabilité d’un territoire, avec l’étude permettant de protéger les biens et les personnes sur ce territoire.

Le vaste panel des métiers de l’eau

Le secteur de la gestion publique locale du cycle de l’eau en France joue un rôle crucial dans la fourniture des services essentiels associés, et ce pour plus de 17 millions de personnes et plus de 50 % du territoire national avec plus de 12 000 emplois diversifiés. Ce ne sont en effet pas moins de 150 métiers de haute technicité qui sont concernés, tant conceptuels qu’opérationnels, techniques qu’administratifs, d’expertise que de terrain, spécialisés que généralistes.

Comment se porte ce secteur d’enseignement et le milieu professionnel de la gestion de l’eau ?

J.-M. W. : L’ENGEES accueille 500 étudiants par an, sur les différents cursus proposés. Au total, nous formons environ 130 élèves ingé­nieurs chaque année, sur un cycle de trois ans, dont une quarantaine d’apprentis. Ce nombre est en évolution ces dernières années : il y a cinq ans, nous ne comptions qu’une centaine d’élèves ingénieurs. L’ENGEES forme également des fonctionnaires du ministère de la transition écologique : 20 fonctionnaires sont formés par an, avant de rejoindre les services de l’État. Notre école a une co-tutelle avec 4 laboratoires de recherche, ce qui, au regard de notre taille, est à souligner. Trois de ces laboratoires de recherche travaillent sur des sujets liés à l’hydraulique urbaine, au traitement de l’eau, à l’adduction de l’eau potable, à l’assainissement, aux bassins-versant, aux hydro-systèmes, à l’écologie et aux milieux naturels. Le quatrième laboratoire traite des questions de sciences humaines et sociales, donc plutôt axé sur les gouvernances, l’organisation politique et citoyenne dans le domaine de l’eau : l’accès social à l’eau, le partage de l’eau, le partage des usages, les investissements à réaliser en réaction aux changements climatiques pour l’amoindrir, en matière de zones inondées, d’espaces de sécheresse...

Certes, notre établissement public est très lié au ministère de l’Agriculture et au ministère de la Transition Écologique, associé à l’Université de Strasbourg, mais historiquement nous sommes très tournés vers le monde de l’entreprise. Avec notamment les délégataires de service : grands groupes ou petites entreprises, bureaux d’études, collectivités (communautés d’agglomération, grandes métropoles – dont Eau de Paris –, syndicats – SDEA –), à travers la France. Récemment, nous avons signé une convention avec France Eau Public, afin de promouvoir et valoriser les métiers du secteur de l’eau (voir encart). Tous ces acteurs sont essentiels dans le domaine de l’eau, et nous travaillons en partenariat avec eux. Les conventions et accords-cadres signés, traitent autant des questions d’accueil de nos stagiaires et apprentis dans ces structures, que des visites de sites, des sujets de recherche ou d’actions particulières liées à la recherche. Ce qui nous permet d’être attractifs pour les enseignants-chercheurs et les intervenants du monde professionnel, qui viennent enseigner ici.

Signature de la convention FEP et ENGEES © SDEA

Convention France Eau Publique et ENGEES

Christophe Lime, Président de France Eau Publique (FEP) et Jean-Marc Willer, directeur de l’ENGEES ont récemment signé une convention de partenariat. France Eau Publique, réseau des opérateurs publics de services d’eau et d’assainissement et l’École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg (ENGEES), établissement d’enseignement à la pointe de la formation aux métiers en lien avec la transition écologique, se sont associés ainsi afin de promouvoir et valoriser les métiers du secteur de l’eau. Dans un contexte général de forte tension de recrutement, la filière de l’eau publique souhaite accroître la visibilité de ses métiers et la diversité des compétences recherchées et en valoriser le sens. La signature de la convention de partenariat entre FEP et l’ENGEES s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de promotion des métiers d’avenir, en réponse aux enjeux de la transition écologique. Pour l’ENGEES, ce partenariat s’inscrit dans l’objectif de conforter des relations étroites avec les collectivités et les entreprises en dispensant des formations adaptées à l’évolution des enjeux et des besoins. Les professionnels et acteurs publics du domaine de l’eau et de l’environnement, renforcent ainsi leur implication au cœur de l’enseignement et de la vie de l’ENGEES, assurant une préparation optimale des étudiants aux défis futurs de la gestion de l’eau et de la transition écologique.

Ce partenariat permettra d’engager une palette d’actions en commun, notamment :

• Valoriser les métiers de la Gestion Publique de l’Eau et leur sens auprès des étudiants de l’ENGEES.

• Collaborer sur des projets de recherche et de développement de l’innovation pour des réponses ambitieuses aux défis de la transition écologique du 21ème siècle.

• Proposer des offres d’emplois, d’apprentissages et de stages pour attirer et former de nouveaux talents.

• Encourager la participation des membres de FEP à des projets tutorés, interventions pédagogiques et jurys au sein de l’ENGEES.

À propos de France Eau Publique

France Eau Publique (FEP) est un réseau qui réunit, au sein de la FNCCR, des opérateurs publics (régies et SPL) et des collectivités organisatrices de services d’eau et d’assainissement en gestion publique. Il vise à favoriser la mise en relation et les échanges directs entre acteurs publics de l’eau et à promouvoir la gestion publique. À ce jour, le réseau regroupe plus d’une centaine de membres, desservant plus de 17,5 millions d’habitants en eau potable et plus de 12 millions d’habitants en assainissement collectif.

www.france-eaupublique.fr / X : @Eau_publique LinkedIn : @France Eau Publique (FEP)

Quels types de recherches sont actuellement menées, en partenariat avec l’ENGEES ?

J.-M. W. : En Alsace, il y a depuis une vingtaine d’années, un sujet de recherche sur les coulées de boue, nommé « convention de recherche le GERHICO (Gestion des Risques et Histoire des Cou­lées d’eau boueuse) ». Celui-ci vise à traiter les problématiques de coulées de boue : comment les éviter, en matière de modélisation et de dispositifs.

La recherche porte aussi sur les sujets liés à la question de mo­délisation des pluies torrentielles sur les villes, la protection des zones humides, et les toitures végétalisées. Nous travaillons ac­tuellement, dans le nord de l’Alsace, sur un espace où l’on mesure dans le temps l’impact du changement climatique sur un milieu. Le sujet des espèces invasives, notamment la renouée du Japon, est également traité. Nous étudions également un sujet dont l’on parle moins « la migration des toxiques sur les façades, liées aux pluies » : les peintures et revêtements de façades contiennent un certain nombre de produits toxiques. La pluie sur les façades amène un ruissellement, et la migration de ces polluants dans le milieu naturel.

Avec l’Eurométropole de Strasbourg, nous avons un sujet de thèse sur le décroutage et la désimperméabilisation des sols. Mais aussi sur la végétalisation dans la ville, qui a pour incidence la prolifé­ration de certaines espèces, telles les moustiques et les tiques, qui n’étaient pas présentes auparavant en ville. Avec la question du traitement sanitaire ou non de ces invasifs... En parallèle, nous travaillons sur la métabolique et la transformation des polluants primaires dans leur progression dans le sol, pour connaître le type de polluant final. Et au niveau des stations d’épuration, sur la per­sistance de certains produits comme les résidus médicamenteux...

La recherche est là pour être une source de solutions et de progrès au problème posé. La chance, dans un établissement comme le nôtre, est de pouvoir être dans la recherche appliquée, qui nous met directement en lien avec le monde de l’entreprise.

Et les enjeux sont importants, car lorsque l’eau se fait rare, la question de sa qualité est aussi très importante. D’autant plus que les phénomènes extrêmes – que ce soit trop ou pas assez d’eau – ont un impact direct sur sa qualité. Ces deux éléments – qualité et quantité – sont très liés et posent un problème aujourd’hui.

Avec cette idée, quand on parle de risque : si celui qui est en amont se protège beaucoup, il risque de perturber celui qui est en aval.

Comment se situe l’ENGEES dans le marché de l’insertion professionnelle et de l’emploi ?

J.-M. W. : Nous nous situons très bien. C’est un marché très tendu, il y a beaucoup de demande. Aujourd’hui, nous sommes sur des taux d’insertion à quelques mois, proche des 100 %. Les métiers de l’eau restent des métiers sous tension. Nous continuons de croître, mais notre objectif n’est pas non plus de devenir un campus. Nous sommes très spécialisés dans le domaine de l’eau, nous tenons à garder cette spécialité, avec tous les sujets de l’environnement qui tournent autour de l’eau. Une autre thématique s’y rajoute : celle des déchets. Même si celle-ci n’est pas le coeur de l’école, le sujet des déchets est traité, notamment parce que les collectivités, les délégataires et les entreprises privées (Suez, Véolia) gèrent ces deux thématiques, qui sont en lien.

Quels sont les projets de l’établissement ?

J.-M. W. : En 2022, notre école s’est classée à la première place des écoles d’ingénieurs les plus engagées dans la transition écologique en France, par Les Echos START avec ChangeNOW (NDRL: éva­luation sur la densité de l’impact au sein du programme, le réseau d’alumni et l’accès au marché du travail dans l’impact, la stratégie et la publication des objectifs, la diversité et l’égalité des chances, l’implication des associations étudiantes et les campagnes de sensibilisation, l’excellence académique et l’employabilité). Nous sommes plutôt bien placés, et pour autant, il y a encore énormément de choses à faire. De fait, actuellement nous travaillons sur une nouvelle offre de formation pour intégrer le sujet des transitions dans tous nos cursus. Car ce n’est pas forcément évident de s’adapter aux nouvelles tendances, notamment pour un enseignant-chercheur qui enseigne depuis 20 ans sur l’assainissement et sur l’adduction d’eau potable. Il y a aussi des données fondamentales de base qu’il faut continuer à acquérir. On ne structure pas une station d’épuration aujourd’hui comme il y a 20 ans.

Un autre projet, sur lequel travaille actuellement Hélène Debernardi, est la mise en place d’une nouvelle convention avec le ministère de la transition écologique, dans le cadre de nos relations avec les territoires ultra-marins et les DOM-TOM. Ceci, afin de définir nos apports en matière de formation. Car l’on peut aussi parler d’eau à Mayotte, en Martinique et en Guadeloupe.

Par ailleurs, notre formation repose beaucoup, et depuis longtemps, sur des formations par projets, c’est une des grandes flexibilités dont nous bénéficions à l’ENGEES. Mais le temps d’étude lié aux projets est assez lourd. Nous réfléchissons au moyen de l’alléger au profit de travaux plus personnels. Comme nous gérons com­plètement la formation en interne, avec une ouverture aux profes­sionnels extérieurs bien sûr, nous élaborons notre programme et dispositif pédagogique très librement. C’est passionnant, mais pas forcément facile, car il y a cette notion de maîtrise de la pédagogie, et la notion de responsabilité dans la durée. Nous avons un corps d’enseignants-chercheurs très engagés, et qui a envie d’y travailler. Donc nous travaillons actuellement sur une réforme de notre cursus sur son contenu pédagogique, notamment en lien avec les sujets des transitions et des transformations écologiques, et numérique avec l’Intelligence Artificielle qui bouleverse un peu les choses en matière de pédagogie.

L’enseignement supérieur a toujours eu un soutien plutôt fort de l’État, avec quelques variations, mais peut-être que toutes les politiques futures n’iront pas toujours dans ce sens-là.

Quels sont les liens et projets à l’international ?

J.-M. W. : Notre rayonnement à l’international se développe beau­coup. À la rentrée prochaine, nous allons accueillir une cinquantaine d’étudiants d’origine étrangère.

Il n’y a pas un pays au monde, du nord au sud, qui ne soit pas concerné par des questions d’eau, de sécheresse, d’inondation, de risques, de qualité.

Historiquement, nous travaillons avec des pays d’Afrique qui ont connu des épisodes de sécheresse avant nous, et qui de fait, ont une connaissance un peu différente, qui peut être intéressante. Ce sont des échanges dans les deux sens : des étudiants du Maroc viennent faire leur formation à l’ENGEES, et des étudiants français vont suivre une partie de leur enseignement au Maroc. Ce même type d’échange existe avec l’Université de Hanoï, du Québec, d’Argentine, du Brésil, et de plusieurs pays d’Europe (Espagne, Allemagne,...).

Le recrutement à l’ENGEES est national. Les étudiants viennent de la France entière, seuls 5 % sont alsaciens. Quand ils quittent l’école, ils repartent sur le territoire national et international. Chaque année, nous essayons d’identifier les pays stratégiques en matière de développement, mais il nous faut faire un choix également. Cette année, nous sommes en relation avec trois nations, et nous espérons créer un partenariat avec l’Irak, l’Albanie et la Corée du Sud.

Nous ne pouvons pas être partout, mais les sujets liés à l’eau sont partout, et forcément très intéressants à chaque fois. Nous prêtons une attention à la mesure de ce que nous pouvons faire. Les sollicitations sont multiples. Il nous appartient de veiller à faire les bons choix, par rapport à nos orientations, et avec le regard de nos partenaires.

À propos de l’ENGEES

L’ENGEES est une école d’ingénieur publique dans les domaines de l’eau, des déchets et de l’aménagement durable du territoire. Elle est engagée dans la formation et la recherche en faveur de la lutte contre le changement climatique et pour la protection de l’environnement.

ENGEES - 1 cour des cigarières - 67070 Strasbourg – Tél : 03 88 24 82 82 www.engees.unistra.fr.

CH. BE