La lumière éclaire le monde, mais ce sont les contrastes qui permettent de le percevoir !

Une collaboration efficace

Avec ses différents partenaires, la société Trilux a souhaité mettre en valeur les nouvelles technologies actuelles, dans le secteur du luminaire. Pour l’accompagner, les entreprises partenaires suivantes étaient présentes : HAGER, pour les interrupteurs et disjoncteurs ; SIMES, pour les projecteurs et appliques murales ; et SEDUS pour le matériel de bureau, les solutions numériques et l’organisation de workshop. Parmi les invités de cette soirée : les clients qui ont suivi Trilux de longue date et ont permis l’évolution de la société. Grâce à cinq salles de démonstrations, les spécificités propres à chaque secteur d’activité ont pu être présentées et testées. Ainsi, une salle dédiée à l’industrie mettait en valeur des systèmes de luminosité pour sécuriser des déplacements, en fonction des risques spécifiques. La salle rétail (magasin de vente et grande surface) disposait d’un système d’éclairage circadien et d’une détection de flux de passage. La salle office tertiaire présentait les différents aménagements luminaires possibles pour chaque type de bureau. Tandis que le cube du futur offrait une démonstration avant-gardiste. Et le cube Hager, les produits spécifiques de cette marque (interrupteurs, boutons, disjoncteurs…). Coût de l’opération de cette soirée de présentation ? 17 000 €.

« Le luminaire est un domaine qui nécessite de séduire et de convaincre, explique Lionel Witkowski, Président Directeur Général de Trilux France. Nous avons voulu réunir nos clients locaux, avec nos partenaires, pour montrer ce que nous avons de meilleur. C’est le plaisir du partage et la recherche de l’excellence qui nous ont réunis ce soir, pour la première fois à Strasbourg ».

Du parcours lumineux à la géolocalisation

« L’éclairage est perçu comme un élément neutre, mais il est aussi reconnu comme la perception d’un des premiers éléments importants du bien-être. Aujourd’hui, il faut répondre de manière plus holistique aux besoins du client, par le biais du produit », souligne le P.D.G. de Trilux France. Les nouvelles technologies permettent d’aller au-delà de l’éclairage, en proposant notamment un parcours lumineux guidé, ou une géolocalisation à l’intérieur d’un bâtiment. Le Flex office, qui oblige à changer de voisins fréquemment dans un bureau, permet de savoir, à distance, si un bureau est libre dans cet espace de coworking : les capteurs embarqués dans les luminaires permettent de définir les flux de personnes dans un lieu. Ainsi, l’on retrouve plusieurs usages possibles dans l’éclairage : s’orienter, sécuriser, se sentir bien et respecter le cycle circadien en recréant l’intensité de la lumière du jour.

Trilux propose aussi de la location de luminaires, avec prestation de réparation et de remplacement des produits défectueux. Le concept ? Pendant 6 mois, une installation complète et adaptée à la spécificité de la demande du client est installée dans ses locaux. L’investissement est financé par une banque (démarchée par Trilux), et le remboursement du prêt est financé par le loyer versé par le client. Au terme de la période définie, le client a la possibilité de maintenir la location, ou de tout faire démonter.

L’éclairage public extérieur freiné par la complexité administrative

« L’extinction ou la suppression de l’éclairage public extérieur est à mon sens une erreur, car l’éclairage c’est la sécurité ! Mais celui-ci doit se faire de manière intelligente, en respectant la biodiversité ou en promouvant l’éclairage à la demande. Aujourd’hui il y a des solutions pour répondre à toutes les attentes. Le marché français de l’éclairage public est complexe et il est difficile d’y répondre à cause notamment de la complexité des appels d’offres et des budgets limités », explique Lionel Witkowski, qui ne prévoit pas de développer ce marché des collectivités publiques.

L’économie d’énergie passe par le développement de la nouvelle technologie

Les lampes nouvelles technologies, à destination de l’industrie, génèrent beaucoup plus d’économie que les lampes traditionnelles. À titre d’exemple :

– une ampoule à incandescence domestique produit 10 lumens par Watt (les lumens expriment la quantité de lumière produite par l’ampoule), et a une durée de vie de 1 000 heures.

– Une ampoule industrielle nouvelle technologie produit 190 lumens par Watt, avec un contrôle de l’intensité lumineuse selon la variation, et a une durée de vie de 70 000 à 100 000 heures. Ce qui permet un potentiel d’économie de 20 Tera Watt/H (soit 1 000 Giga Watt/heure ou 1 milliard de KiloWatt/heure).

Pour que la profession vise un cercle vertueux, il faut s’orienter vers ces types de produits. Et grâce à ces nouvelles technologies, Trilux vise un chiffre d’affaires de 66 millions d’euros en 2025.

L’écologie, au cœur de la conception

Si la société Trilux est la première industrie à avoir participé à la collecte des lampes pour le recyclage, c’est dans le but de la réhabilitation et du réemploi. « Le monde de l’industrie en France est chahuté par la pénurie de matériel. Le réemploi sera sans doute une solution dans le futur. Par ailleurs, le gouvernement s’est engagé dans cette démarche de réemploi, et à terme, toutes les entreprises devront s’y mettre. À l’avenir, la décision d’achat ne se fera plus en fonction du prix, mais en fonction de l’empreinte environnementale, assure Lionel Witkowski. Aujourd’hui, nous concevons un luminaire totalement réparable. Toutefois, il est plus important qu’une lampe soit durable, plutôt que réutilisable ».

Les marchés sont hyper concurrentiels

Des importateurs peuvent donner, à tort, une image de producteurs : le client doit rester vigilant ! Actuellement, la Chine est le plus important concurrent. Mais la relocalisation de la production en France ouvre de nouvelles perspectives. « Il s’est passé quelque chose avec le Covid et la pénurie de matériaux, qui a changé la donne. Mais il faut voir comment cela évoluera, concrètement, conclut Lionel Witkowski ».