Grand Est Paru le 13 décembre 2024
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

CentraleSupélec lance 6 cursus d’ingénieur de spécialité

CentraleSupélec propose de nouvelles possibilités de devenir ingénieur. Ces futurs diplômés seront appelés à travailler dans des domaines à forte dimension technologique et industrielle, contribuant ainsi à la réindustrialisation, à la deeptech et à la souveraineté industrielle de la France. Dispensés sur les campus de Rennes et de Metz, les cursus accueilleront leurs premières promotions en septembre 2025.

Le campus de CentraleSupélec de Metz

 CentraleSupélec annonce l’ouverture de 6 cursus d’ingénieur de spécialité à la rentrée universitaire 2025/2026. Elle concerne le campus de Metz. Il s’agit de :

- Électronique

- Systèmes numériques : du signal à l’IA pour le traitement et la transmission de l’information

- Informatique

- Cybersécurité

- Énergie : sciences des systèmes pour une énergie durable

- Physique : systèmes quantiques, photonique, nanotechnologies.

Quelque 25 places seront ouvertes dans chaque cursus, l’admission se faisant sur concours CentraleSupélec.

Des métiers à dimension scientifique

Ces cursus s’adressent à des élèves français et internationaux qui souhaitent exercer des métiers à forte dimension scientifique. Ils forment des ingénieurs technophiles ayant les compétences nécessaires pour travailler dans les domaines industriels à la pointe sur le plan technologique, exercer des fonctions requérant à la fois des savoirs disciplinaires approfondis, des expertises technologiques de haut niveau et des compétences de gestion de projet et d’équipe. Ce type de compétences est de plus en plus demandé dans les entreprises. Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec justifie ces nouveaux cursus : « L’engagement de CentraleSupélec est de diplômer davantage d’ingénieurs dotés de compétences attendues par les acteurs de l’industrie pour servir les enjeux de réindustrialisation et de souveraineté du pays. Nos 6 nouveaux cursus ont été conçus à partir d’une page blanche en lien avec cet engagement : Ils dispensent des savoirs technolo­giques approfondis de très haut niveau, proches des formations d’excellence en ingénierie des grandes universités internationales de sciences comme MIT, Stanford, l’EPFL etc. Nous avons bien entendu veillé à conserver ce qui distingue et fait la force de la marque CentraleSupélec : l’excellence académique, la fine connais­sance des entreprises, l’entrepreneuriat ainsi que le savoir-faire en matière de formation au management de projets et d’équipes. »

Trois motivations à la création des cursus de spécialité

Pourquoi CentraleSupélec choisit ces cursus d’ingénieur de spé­cialité ? Ce choix est assurément guidé par trois enjeux majeurs :

• Former les ingénieurs attendus par les acteurs industriels qui doivent relever des défis de transformation et de différenciation technologique, à l’échelle mondiale. Une étude menée auprès des partenaires de l’École a révélé leurs besoins prioritaires de compétences ingénieur de haut niveau en ingénierie.

• Soutenir le développement et le renforcement de la deeptech française (ndlr : ensemble des entreprises et des projets dévelop­pant des produits ou des services fortement technologiques). Des ingénieurs ayant suivi une formation à la pointe de la recherche et de l’innovation auront l’expertise technologique nécessaire pour se lancer dans l’entrepreneuriat deeptech que promeut activement CentraleSupélec.

• Contribuer à la réindustrialisation et à la souveraineté industrielle de la France, tout en veillant à la prise en compte de l’impact en­vironnemental des activités. Former des ingénieurs de spécialité de haut niveau répond directement à cet enjeu transversal qui constitue l’un des trois axes majeurs du plan stratégique de l’École.

Des contenus qui laissent de la place à l’expérimentation

Les cursus de spécialité comprennent 55% d’enseignement dédié à leur domaine spécifique. Les enjeux environnementaux et de souveraineté sont abordés de manière transverse par tous les cursus. Les élèves partent 18 semaines minimum à l’étranger, en stage, dans le cadre d’un échange universitaire ou pour suivre un double diplôme chez l’un des partenaires académiques interna­tionaux de l’École.

50% des cours sont des enseignements dits pratiques (TP, TD, projets etc.) afin de mettre en oeuvre les compétences acquises dans les cours théoriques. Les élèves suivent jusqu’à 43 semaines de stage (contre 26 semaines pour les élèves du cursus généraliste). Cette spécialisation vise à répondre aux attentes des entreprises qui recherchent des ingénieurs maîtrisant déjà un certain nombre d’outils en plus de maîtriser les concepts.

Par ailleurs ces cursus, outre les disciplines fondamentales de l’ingénierie, intègrent des enseignements non scientifiques (ma­nagement, marketing, économie, langues vivantes, sports etc.) qui représentent environ 30% des cours. Les cursus de spécialité comprennent notamment des cours sur l’évolution des marchés ou les enjeux de préservation de l’anthropocène (ndlr : une nouvelle époque géologique qui se caractérise par l’avènement des hommes comme principale force de changement sur terre…), contextualisés par rapport aux enjeux de la spécialité étudiée. C’est une spécificité très attendue et appréciée par les entreprises.

Pour leur troisième année, les élèves ont le choix entre un contrat de professionnalisation, de suivre en parallèle un master recherche en lien avec les universités partenaires, ou développer leur pro­jet d’entrepreneuriat accompagné par le programme 21st by CentraleSupélec.

Le choix des campus rennais et messin

« La dimension pluridisciplinaire de ces cursus permet à nos étu­diants d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour piloter des projets et des équipes dans des environnements internationaux en constante évolution. Enfin, chaque domaine est approfondi avec le même niveau d’exigence scientifique que celui que nous appliquons à notre recherche » assure Olivier Gicquel, directeur des formations de CentraleSupélec.

L’École a choisi de dispenser ces cursus d’ingénieur à Rennes et à Metz. Rennes accueille les cursus en électronique, systèmes numériques, cybersécurité et énergie quand Metz dispense ceux en informatique et en physique. À terme 400 élèves suivront les cursus de spécialité à Rennes et 300 à Metz.

Les atouts de Metz

Les cursus s’appuient sur la présence d’enseignants chercheurs renommés et sur la reconnaissance à l’international des campus en tant que lieu d’excellence de recherche. Et les synergies existantes avec les partenaires universitaires locaux pourront être mises à profit par les équipes pédagogiques et enseignantes des cursus. Et à Metz, ils sont remarquables. Le campus de Metz travaille ainsi avec le Laboratoire Lorrain de Recherche en Informatique et ses applications (Loria) pour la spécialité informatique, avec l’Institut photonique pour la spécialité physique. Ce choix de Centrale Supélec porte un nouvel élan dans la formation d’ingénieur à Metz.

La procédure d’admission

L’admission dans ces nouveaux cursus se fait dans les mêmes conditions que pour le cursus traditionnel de CentraleSupélec. L’inscription sera unique pour l’ensemble des formations d’ingé­nieur : les 6 cursus de spécialité et le cursus généraliste en voie étudiant ou alternant. 25 places seront ouvertes en 2025 dans chaque cursus d’ingénieur de spécialité, réparties sur l’ensemble des filières d’accès. Les mêmes coefficients seront appliqués aux épreuves du concours pour les différentes voies. L’ensemble des cursus d’ingénieur, de spécialité ou généraliste, ayant le même niveau d’excellence et d’exigence, la barre d’admissibilité au concours sera identique.

CentraleSupélec en deux mots

CentraleSupélec est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel né en janvier 2015 du rapprochement de l’École Centrale de Paris et de Supélec. Il se compose de 4 cam­pus en France : Paris-Saclay, Metz, Rennes et Reims. Elle compte plus de 5400 étudiants dont 3800 élèves ingénieurs et regroupe 18 laboratoires de recherche. Fortement internationalisée (25% des étudiants et près d’un quart de son corps enseignant international), l’École a noué plus de 170 partenariats avec les meilleures institutions mondiales. École leader dans l’enseigne­ment supérieur et la recherche, CentraleSupélec constitue un pôle de référence dans le domaine des sciences de l’ingénierie et des systèmes. Elle a cofondé l’Université de Paris-Saclay en 2020 et préside le Groupe des Écoles Centrale (CentraleSupélec, Centrale Lyon, Centrale Lille, Centrale Nantes et Centrale Méditerranée) qui opère les implantations internationales de Pékin en Chine, Hyderabad en Inde et Casablanca au Maroc.

Voir www.centralesupelec.fr

Bernard KRATZ