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Grand Est Paru le 28 mars 2025
RÉGION GRAND EST - FULBRIGHT FRANCE

20 ans de coopération ont donné lieu à une convention cadre signée le 25 février 2025

De gauche à droite : Franck Leroy, Président de la Région Grand Est, Martine Roussel, Directrice exécutive de Commission Franco-Américaine Fulbright et Lawrence Randolph, Ministre conseiller pour les affaires publiques à l’ambassade des USA à Paris et co-président du Conseil d’administration de la Commission Franco-américaine © Salmanski / Région Grand Est

Pourquoi signer une convention entre la Région Grand Est et Fulbright France ?

Pour donner un cadre à cette coopération de 20 ans et une pers­pective au-delà des accords annuels de 2024 à 2028.

Pour rappel, le programme de bourses d’excellence Fulbright France, initié en 2004 entre la Région Grand Est et la Commission franco-américaine repose sur l’accueil et le départ, chaque année, de chercheurs et doctorants du Grand Est et des États-Unis dans des laboratoires de recherche pour des séjours d’une période de 3 à 12 mois.

En 20 ans, 37 chercheurs issus de la communauté scientifique régionale ont bénéficié d’un financement pour réaliser un séjour de recherche dans des établissements scientifiques aux États-Unis. Côté américain, ce sont 24 chercheurs qui sont venus approfondir leurs travaux d’étude dans le Grand Est.

Franck Leroy, Président de la région Grand Est :

« L’Alsace a été la première région à adhérer à ce programme il y a 20 ans. Elle a été suivie ensuite par d’autres régions. Les États- Unis et la France sont deux pays amis depuis très longtemps. Leurs relations très profondes s’inscrivent dans la continuité et la durée. Ce programme est une chance pour renforcer l’attractivité de nos universités. Depuis 2004, ce sont 37 chercheurs et doctorants issus de la communauté scientifique régionale et 24 chercheurs améri­cains qui ont bénéficié du programme. La science est un vecteur d’évolution de l’état d’esprit de la jeunesse. Il faut faire confiance à la science et démonter les théories complotistes ».

Lawrence Randolph, Ministre-conseiller pour les affaires publiques à l’Ambassade des USA à Paris :

« Il est bon de renforcer les liens de la recherche et de l’innova­tion, la coopération scientifique et académique. Ceci permet une prospérité commune et donne des opportunités aux étudiants et aux chercheurs. Il y a de nombreux talents, notamment dans le secteur Santé qui est un tremplin académique. Il faut garder des liens forts France et États-Unis ».

Martine Roussel, Directrice exécutive de la commission franco-américaine de Fulbright France :

« Le sérieux des partenaires dans ce programme a été main­tenu depuis 20 ans. Fulbright France a été créé en 1946 aux États-Unis. La France a été la première partenaire. En 2025, soit 77 ans après sa conception, Fulbright a 160 pays adhérents et 400 000 alumni, il y a eu 66 Prix Nobel dont 7 pour la France (phy­siciens, mathématiciens, un écrivain) et 89 Prix Pulitzer.

L’idée de cette coopération :

- donner l’opportunité à des chercheurs du Grand Est de se former différemment et d’avoir accès à du matériel de pointe

- promouvoir la recherche régionale aux US

- faire avancer la recherche dans des secteurs stratégiques pour la Région Grand Est (la bioéconomie, la santé et l’industrie)

- donner à des chercheurs du Grand Est l’opportunité d’avoir accès à du matériel de pointe dans des laboratoires américains

- attirer des chercheurs américains dans des laboratoires de recherche régionaux et promouvoir la recherche régionale aux États-Unis

- favoriser la recherche franco-américaine en lien avec les secteurs stratégiques du Grand Est à savoir la bioéconomie, la santé et l’industrie

4 anciens Fulbrighter témoignent :

Cécile Floer est spécialisée dans les nanomatériaux et les nanos­ciences. Elle a intégré le programme chercheur en 2020-2021 à San Diego et a un poste d’enseignant chercheur. Elle a été lauréate à l’Unesco en 2019 pour la mise en avant des femmes chercheurs. Pour elle, Fulbright est une expérience de vie complète.

Jérémy Lemarié est docteur en sociologie, enseignant chercheur et rédacteur en chef de l’hebdomadaire anglophone Surf Blurb. Il a écrit notamment « Surf : Histoire de la glisse ». Il a candidaté 5 fois auprès de Fulbright et a intégré en 2022-2023 le programme chercheur à l’université d’Hawaï dans un laboratoire spécialisé dans le sport, la santé, l’économie régénératrice. Pour lui, Fulbright favorise davantage d’échanges entre la France et les États-Unis.

Cédric Sueur est professeur en éthologie et primatologie. Il a intégré l’université de Princeton en 2009-2010 pour étudier les primates et de ce fait mieux comprendre les humains. Il a écrit plusieurs livres dont « Les péripéties d’un primatologue » et a participé au film « Saru » sur les singes du Japon. Pour lui, Fulbright permet de côtoyer un grand ensemble de nationalités et de cultures différentes.

Emmanuel Thomé est ingénieur des technologies du numérique et de la sécurité informatique (Caramba). Il a intégré l’université de San Diego en 2021-2022 pour s’ouvrir sur des domaines connexes. De Fulbright, il a retenu un très grand accompagnement de l’Équipe franco-américaine.

Fulbright France met en avant des formations aux dernières avan­cées et permet de transformer l’académique en technologique pour davantage de compétitivité, de recherches et d’innovations qui vont enrichir le territoire du Grand Est et des États-Unis.

Véronique PRAXMARER