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Grand Est Paru le 22 août 2025
Bilan annuel de l’ASNR

En 2024, le niveau de sûreté nucléaire et de la radioprotection reste satisfaisant

Le rapport annuel de la nouvelle entité de la sûreté nucléaire (ASNR) dans le Grand Est fait état d’un niveau de sûreté satisfaisant. Les divisions de Strasbourg et de Châlons-en-Champagne ont présenté les conclusions de leurs actions de contrôle. Dans le même temps l’ASNR vient de prendre position sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 1300 MWe au-delà de 40 ans.

La Centrale nucléaire de Fessenheim © pixarno-stock.adobe.com

Le premier bilan de sûreté nucléaire de la nouvelle autorité admi­nistrative l’ASNR (autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection) « est globalement satisfaisant » comme l’a relevé son directeur Marc Hoeltzel lors de la présentation du 19 juin dernier. Ainsi en 2024 les divisions de Strasbourg et de Châlons-en-Champagne ont mené 164 inspections dans la région Grand Est, dont 62 dans les centrales nucléaires en exploitation, 10 dans les installations de stockage de dé­chets radioactifs et sur les sites des centrales nucléaires de Fessenheim et de Chooz A en démantèlement et : dans le domaine du nucléaire de proximité, 5 concernant le transport de substances radioactives et 6 concernant des organismes ou laboratoires agréés. Dans le même temps les deux divisions ont réalisé 15 journées d’inspection du travail dans les centrales nucléaires.

Trois événements significatifs

Au cours de l’année 2024, trois événements significatifs déclarés par les exploitants des installations nucléaires de la région Grand Est, ont été classés au niveau 1 sur l’échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques (échelle INES). Deux de ces événements ont été déclarés par le site de Cattenom. Le premier est lié à une vanne de turbopompe du circuit d’alimentation de secours des générateurs de vapeur de la tranche 2 qui se trouvait en position fermée alors qu’elle aurait dû être ouverte. Le second est lié à la détection trop tardive d’un capteur défaillant sur une turbine de la tranche 3. La centrale de Cattenom a totalisé quelque 41 événements classés au niveau 0.

Dans le domaine du nucléaire de proximité, deux événements si­gnificatifs ont été classés au niveau 1 de l’échelle d’INES, un dans le domaine industriel et un dans le domaine médical. Trois événements significatifs concernant des patients ont été classés au niveau 1 de l’échelle d’INES.

La centrale nucléaire de Cattenom

À propos des performances de la centrale nucléaire de Cattenom en Moselle, l’ASNR considère qu’elles se « distinguent favorablement en matière de sûreté nucléaire, avec cependant des faiblesses en matière de surveillance des installations » précise Vincent Blanchard de la division ASNR de Strasbourg. Les performances en maintenance sont restées satisfaisantes, grâce à une bonne organisation des inter­ventions, une maîtrise du planning et une anticipation efficace des aléas. « La prévention du risque incendie, jusque-là en retrait, est en amélioration en 2024, en particulier sur la maîtrise des charges calorifiques. L’incendie survenu hors zone contrôlée en juin 2024, à l’origine du déclenchement d’un plan d’urgence interne, a été géré efficacement. »

La Centrale nucléaire de Cattenom © Jean-Marc RICHARD-stock.adobe.com

L’ASNR souffle comme d’habitude le chaud et le froid dans ses diffé­rentes conclusions. Ainsi en matière d’environnement, les progrès se confirment sur le confinement liquide et les installations de déshui­lage, en revanche la consommation de produits biocides reste encore élevée. En radioprotection, si des avancées sont notées sur la gestion des contrôles radiographiques, des efforts sont encore attendus sur la maîtrise de la contamination. Enfin, plusieurs événements de sé­curité au travail ont mis en évidence un besoin de renforcement de l’évaluation des risques lors de la présentation des chantiers.

La centrale nucléaire de Chooz B

L’ASNR considère que les performances de la centrale de Chooz B en matière de sûreté nucléaire et de protection de l’environnement rejoignent l’appréciation générale portée sur les centrales nucléaires d’EDF, et qu’elles se distinguent favorablement dans le domaine de la radioprotection. Néanmoins, en matière d’exploitation des instal­lations, « des progrès sont attendus concernant la gestion des mises en configuration des circuits et le strict respect des documents de conduite des réacteurs. » Concernant la maintenance, la gestion des arrêts pour rechargement du combustible a été satisfaisante. Des axes de progrès ont été en revanche identifiés concernant la maintenance des générateurs de vapeur et le suivi des équipements sous pression nucléaire.

Dans le domaine de la radioprotection, la propriété des installations est jugée satisfaisante et le site est en progrès. Des efforts sont toutefois attendus concernant la culture de la radioprotection et la maîtrise du risque de contamination. S’agissant de la protection de l’environnement, l’organisation reste satisfaisante, bien que des lacunes ponctuelles aient été observées dans la gestion des effluents.

Réacteur en démantèlement de Chooz A

L’ASNR juge satisfaisantes les performances du réacteur en déman­tèlement de Chooz A dans les domaines de la sûreté nucléaire, de la protection de l’environnement et de la radioprotection.

En 2024, les activités ont été principalement consacrées à la prépa­ration de la levée de la cuve du réacteur, prévue en 2025. Les actions engagées ces dernières années dans le domaine de la radioprotection sont de nature à faire progresser le niveau du site, même si des ef­forts restent à poursuivre pour réduire le nombre de contaminations internes sur les chantiers.

Centrale nucléaire de Fessenheim

L’ASNR considère que les préparatifs au démantèlement de la centrale de Fessenheim se poursuivent de manière sérieuse et conforme aux plannings.

L’année 2024 a été marquée par la tenue de l’enquête publique sur le dossier de démantèlement. Les activités préparatoires au déman­tèlement se sont déroulées de façon satisfaisante et conformément aux plannings prévus, avec notamment la finalisation des travaux de transformation de la salle des machines en une zone de gestion et d’entreposage des déchets radioactifs et la préparation au trans­port des générateurs de vapeur vers le site de traitement Cyclife en Suède. Les performances en radioprotection sont jugées globalement satisfaisantes.

La Centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine

L’ASNR estime que les performances de la centrale de Nogent-sur-Seine rejoignent l’appréciation générale portée sur les centrales nucléaires d’EDF en matière de sûreté nucléaire, de protection de l’environne­ment et de radioprotection.

Concernant l’exploitation des installations, l’ASNR note une amé­lioration notable dans la gestion des consignations de matériels et des condamnations administratives, tout en soulignant un besoin d’amélioration dans la gestion des situations fortuites en salle de commande. Concernant la maintenance, les opérations se sont déroulées de manière satisfaisante durant l’arrêt du réacteur 2 pour rechargement de combustible.

Dans le domaine de la radioprotection, malgré de bons résultats concer­nant la propreté radiologique des chantiers, des écarts notables ont été relevés, notamment dans la gestion des sas d’accès aux chantiers de maintenance et dans l’entretien et le suivi des appareils de mesure de la radioactivité. Des progrès restent en outre à réaliser concernant la culture de la radioprotection des intervenants. S’agissant de la pro­tection de l’environnement, bien que la thématique soit mieux prise en compte, des améliorations restent attendues dans la gestion des rejets et du confinement des polluants liquides.

Centre de stockage de l’Aube

L’ASNR considère que le centre de stockage de l’Aube est exploité dans des conditions satisfaisantes en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et de protection de l’environnement. Les inspections réalisées en 2024 ont relevé la robustesse du référentiel qualité, relatif à la surveillance de l’environnement, ainsi qu’une organisation maîtrisée et adaptée aux enjeux pour le choix et la surveillance des prestataires.

Le projet Cigéo

L’ASNR a poursuivi l’instruction technique de la demande d’autorisation de création (DAC) du projet Cigéo, que l’Andra a déposée le 16 janvier 2023 auprès de la ministre chargée de la sûreté nucléaire. Ce processus d’instruction technique s’étend sur une durée prévisionnelle de trois ans en étant jalonné de trois réunions du groupe permanent d’experts de l’ASNR pour les déchets, correspondant aux trois thématiques autour desquelles l’instruction technique s’articule :

- Les données de base retenues pour l’évaluation de sûreté de Cigéo ;

- La sûreté en phase d’exploitation des installations de surface et souterraines ;

- La sûreté à long terme après la fermeture.

Un processus de concertation inédit a été mis en oeuvre autour du processus d’instruction technique. Une vingtaine d’organisations ont ainsi été consultées préalablement à chaque saisine du groupe permanent d’experts, afin de prendre en compte leurs attentes et préoccupations dans le cadrage de l’instruction technique.

Le groupe permanent d’experts pour les déchets a déjà examiné, en avril et en décembre 2024, les deux premiers groupements thé­matiques. Les recommandations qui en résultent ont fait l’objet de demandes complémentaires de l’ASNR adressées à l’Andra. Le même processus est appliqué pour l’analyse de la dernière thématique, qui a été examinée fin juin 2025 par le groupement d’experts.

Les recommandations et positions du groupe permanent d’experts pour les déchets qui ont été – ou seront – formulées contribueront à fonder l’avis que l’ASNR rendra sur la demande d’autorisation de création. Cet avis devrait être rendu durant l’automne 2025, ce qui permettra le lancement de la phase de consultation.

Du reste, Lydie Evrard, la nouvelle directrice de l’Andra, elle-même issue de l’ASN où elle a travaillé une décennie, avant de rejoindre l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), assurait dans une récente interview du Républicain Lorrain « que pour Cigéo, la sûreté et la sécurité sont des éléments fondamentaux. »

Domaine médical

En 2024, la radioprotection dans le domaine médical reste globalement satisfaisante, bien que plusieurs signaux faibles appellent à la vigilance.

Des tensions sur les effectifs (MERM, manipulateur d’électroradiologie médicale, physiciens médicaux, médecins), une externalisation mal encadrée de certaines missions (notamment en imagerie), ainsi qu’une progression rapide de la télé radiologie contribuent à une complexifi­cation des organisations de soins et à une dilution des responsabilités.

L’année 2024 confirme par ailleurs la forte dynamique d’innovation médicale au niveau national (notamment en radiothérapie et mé­decine nucléaire), qui présente des bénéfices importants mais aussi des enjeux nouveaux (identification des risques, gestion des déchets, évolution des procédures…).

En radiothérapie, les fondamentaux de sécurité sont en place mais les démarches de retour d’expérience s’essoufflent. La répétition d’erreurs de cibles souligne la nécessité de redonner du sens à ces démarches et le besoin d’actualiser les analyses de risques.

En curiethérapie, la radiothérapie reste bien maîtrisée, bien que la sécurisation des sources de haute activité et le maintien des compé­tences nécessitent une vigilance accrue.

En médecine nucléaire, si les pratiques sont globalement correctes, des améliorations sont attendues sur la gestion des déchets, la sécu­risation des processus d’administration des médicaments, ainsi que la formation continue des professionnels.

Des non-conformités persistent dans les pratiques interventionnelles radioguidées, notamment sur les règles techniques d’aménagement des installations, la formation à la radioprotection et la coordination avec les prestataires.

En radiothérapie, les fondamentaux de sécurité sont en place mais les démarches de retour d’expérience s’essoufflent © My Ocean studio-stock.adobe.com

Domaines industriel, vétérinaire et de la recherche

Ces secteurs présentent une grande diversité d’activités, d’établisse­ments et d’applications. En matière de radioprotection, l’appréciation de l’ASNR reste contrastée, dans la continuité des années précédentes. En particulier, l’ASNR note un maintien global des efforts mais des écarts persistants selon les secteurs, la maturité des structures et les ressources consacrées.

Concernant les laboratoires de recherche, le niveau de radioprotec­tion est jugé globalement satisfaisant. Les conditions d’entreposage et d’élimination des sources scellées en fin de vie, des déchets et des effluents radioactifs constituent les principales difficultés rencontrées par les établissements de recherche.

Dans le domaine de la radiographie industrielle, l’ASNR constate que les entreprises ont, dans leur grande majorité, maintenu la rigueur nécessaire pour respecter les obligations règlementaires en matière de radioprotection.

Néanmoins l’ASNR juge préoccupantes les faiblesses récurrentes en matière de signalisation de la zone d’opération lors des chantiers. Elle souligne que le manque de préparation et de coopération, en amont des chantiers, entre les donneurs d’ordre et les entreprises de radiographie est une des causes de ces écarts. L’ASNR estime, plus généralement, que les donneurs d’ordre devraient privilégier, lorsque c’est possible, les prestations industrielles dans les casemates et non sur chantier.

Un fait marquant

Perte de contrôle d’une source gammagraphie à Colmar avec des conséquences à l’extérieur du site.

Le 10 avril 2024 lors d’une opération de radiographie industrielle, les opérateurs n’ont pas été en mesure de ramener la source radioactive d’iridium-192 dans sa position de sécurité, à la suite du premier contrôle radiographique. Un débit de dose ambiant important a conduit à l’évacuation des entreprises et des habitations riveraines pendant une journée (une décision extrêmement rare, les événements de perte de contrôle de source de gammagraphie n’ayant généralement aucun impact pour le public).

Le lendemain, une intervention du fabricant de l’appareil de gamma­graphie, des pompiers et de la sécurité civile a conduit à la réduction du débit de dose environnant, ce qui a permis de réduire considé­rablement la zone d’évacuation (à l’intérieur des limites du site de l’entreprise) et de lever l’ordre d’évacuation. Lors de l’intervention ultérieure, le fabricant a pu récupérer le contrôle de la source de gammagraphie et l’évacuer.

Nous revenons un peu plus loin sur la prolongation des centrales et sur la création de l’ASNR.

Poursuite de fonctionnement des réacteurs de 1300 MWe au-delà de 40 ans : l’ASNR prend position

L’ASNR a pris position le 1er juillet 2025 sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des 20 réacteurs de 1300 MWe d’EDF au-delà de leur quatrième réexamen périodique, c’est-à-dire au-delà de 40 ans. L’enjeu est d’importance.

L’ASNR considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement de ces réacteurs pour les dix ans qui suivent leur quatrième réexamen périodique. Cela justifie un petit rappel.

En France, l’autorisation de créer une installation nucléaire est déli­vrée par le gouvernement, après avis de l’ASNR. Cette autorisation est délivrée sans limitation de durée et un réexamen approfondi de l’installation, appelé « réexamen périodique » est réalisé tous les dix ans pour évaluer les conditions de la poursuite de fonctionnement de l’installation pour les dix ans qui suivent. On parle souvent de révision ou visite décennale des réacteurs. Elle se concrétise par un arrêt de la tranche pour la réalisation d’essais et tests spécifiques de grande ampleur. Elle dure en moyenne 6 mois, mais peut aller jusqu’à 9 mois. Le réacteur est jugé apte à fonctionner après que EDF a réalisé toutes les modifications et maintenance prescrites par l’ASNR.

L’importance du 4e réexamen périodique

Le quatrième réexamen périodique revêt une importance particulière puisqu’il avait été retenu, lors de la conception de certains matériels des réacteurs, une hypothèse de 40 années de fonctionnement. La poursuite au-delà de cette période nécessite une actualisation des études de conception ou des remplacements de matériels. Dans sa décision l’ASNR prescrit la réalisation des améliorations majeures de la sûreté prévues par EDF, ainsi que des dispositions supplémentaires qu’elle considère comme nécessaires pour atteindre les objectifs du réexamen. Cette décision clôt la phase dite « générique » du réexamen qui concerne les études et les modifications des installations communes à tous les réacteurs de 1300 MWe, ceux-ci étant conçus sur un modèle similaire. Elle est accompagnée d’un courrier formulant des demandes complémentaires sur des sujets présentant des enjeux moindres.

Déclinées réacteur par réacteur

Les prescriptions de l’ASNR seront ensuite déclinées réacteur par ré­acteur, lors de leur quatrième réexamen périodique. Il sera alors tenu compte des particularités de chacune des installations. Le rapport de réexamen de chaque réacteur fera l’objet d’une enquête publique. Les travaux s’étalent jusqu’en 2040 pour les derniers réacteurs.

L’ASNR demande à EDF de rendre compte annuellement des actions mises en oeuvre pour respecter les prescriptions et leurs échéances, ainsi que de sa capacité industrielle et de celle de ses sous-traitants à réaliser dans les délais les modifications des installations. L’ASNR demande que ce bilan soit rendu public.

Les dispositions prévues par EDF dans le cadre de sa phase générique du quatrième réexamen périodique des réacteurs de 1300 MWe ont fait l’objet d’une concertation nationale du 18 janvier au 30 septembre 2024 sous l’égide du Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN). L’ASNR a également consulté, le public, via son site internet, sur son projet de décision entre le 16 mai et le 15 juin 2025. Cette consultation, dont elle publie la synthèse, l’a amenée à prescrire à EDF de transmettre aux commissions locales d’information concernées le bilan annuel mentionné ci-dessus et à compléter les documents accompagnant la décision, afin de répondre aux interrogations soulevées.

L’ASN avait adopté en février 2021 une décision similaire pour les 32 réacteurs de 900 MWe d’EDF.

Documents à consulter en ligne sur https://www.asnr.fr

L’ASNR est née le 1er janvier 2025

L’ASNR est inscrite dans la loi n°2024-450 du 21 mai 2024 relative à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection afin de répondre à la relance de la filière nucléaire. L’ASNR est la fusion de l’ASN, l’autorité de sûreté nucléaire et de l’IRSN (institut de radioprotection et de sûreté nucléaire). L’ASNR assure le contrôle des activités nucléaires civiles tant sur les niveaux matériels, qu’organisationnels et humains. À ce titre l’ASNR expertise la sûreté des installations nucléaires civiles, évalue les risques de rayonnements ionisants et assure une veille en matière de radioprotection. L’ASNR contribue à la réglementation et définit les programmes de recherche.

Le rôle de l’ASNR est essentiel en situation d’urgence. Elle évalue la nature, la gravité de l’événement en cas de situation d’urgence. Elle informe le public sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France et propose une offre large de formations en sûreté nucléaire et radioprotection.

L’ASNR agit en toute indépendance et impartialité, en toute transparence et dialogue.

L’ASNR est doté d’un budget de 380 M€ et emploie 2085 personnes dont 325 inspecteurs, 100 doctorants et post-doctorats et 56 docteurs d’État. En 2024, l’ASNR a réalisé 1813 inspections avec à la clé 2132 décisions individuelles d’autorisation et d’enregistrement délivrées, 32 086 lettres de suite d’inspection disponibles sur www.asnr.fr

Bernard KRATZ