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Interview Paru le 27 juin 2025
Céline Goudon et l’AFJE : la solidarité au cœur du métier de juriste d’entreprise

Un panel de compétences et d’actions diversifié pour des juristes fédérés et solidaires

Céline Goudon, responsable juridique depuis plus de vingt ans, a travaillé dans les secteurs variés tels que l’industrie, les télécoms et les énergies renouvelables. Aujourd’hui, en transition professionnelle, sa position de directrice juridique se caractérise par une envie de continuer à accompagner la stratégie d’entreprise, en adoptant une approche résolument opérationnelle et en conseillant directement la direction générale sur ses lignes de conduite. Son engagement se manifeste également à travers une forte implication au sein de l’Association Française des Juristes d’Entreprise (AFJE), où, en tant que déléguée régionale, elle contribue activement à la définition et à la mise en œuvre de diverses politiques.

Quel a été votre parcours pour devenir déléguée régionale AFJE Alsace ?

Céline Goudon, déléguée régionale AFJE : En 2008, j’ai découvert l’AFJE lors d’une assemblée générale. Fraîchement nommée responsable juridique, j’y ai vu l’opportunité d’échanger les bonnes pratiques, et de tisser des liens qui me manquaient en Alsace. Initialement réti­cente à l’idée d’un engagement chronophage, j’ai finalement rejoint l’équipe régionale en 2021, et me réjouis de cette collaboration. Bien entourée, notamment par ma vice-déléguée Julie Vasseur et quatre autres juristes, je m’appuie sur cette équipe solidaire pour organiser des événements, et générer une entraide mutuellement. Cet enga­gement me permet de trouver le soutien et les échanges concrets que je recherchais.

Comment la délégation régionale AFJE Alsace s’inscrit-elle dans ces missions ?

C. G. : Créée en 1969, l’AFJE est le premier réseau professionnel de juristes en France, fédérant 7 000 adhérents, au sein de 19 délégations régionales, et 17 commissions d’experts. Sa mission principale est de représenter et rassembler les juristes d’entreprise, tout en promouvant leur statut auprès des professions du droit et des étudiants. Pour cela, l’association propose formations et événements variés.

Notre objectif premier est de fédérer les juristes en leur offrant les outils proposés par l’AFJE. En Alsace, les juristes uniques sont nom­breux, et doivent avoir de multiples compétences. De fait, ils sont particulièrement désireux de rompre leur isolement, de développer leur réseau, de pouvoir échanger avec leurs pairs et de découvrir les bonnes pratiques. Nous publions d’ailleurs régulièrement des offres d’emploi ou de stages sur notre page LinkedIn pour faciliter ces connexions.

Quels sont les principaux événements que l’AFJE Alsace a organisés ?

C. G. : Notre délégation se distingue par l’organisation d’événements directement au sein des entreprises alsaciennes. Cela nous permet de concilier la découverte de leur activité et l’échange sur des sujets juridiques concrets.

Par exemple, nous avons visité l’usine Schmidt Groupe (entreprise familiale fondée en 1934. 1er fabricant français de meubles), préala­blement à la conférence sur un thème juridique. Et plus récemment, le Groupe Lohr (leader mondial dans la conception et la fabrication de véhicules) nous a accueillis pour une présentation par leur directeur juridique. Chez Baumert à Schaeffersheim (Concepteur fabriquant de portes sécuritaires), j’ai eu le plaisir de coanimer, avec leur respon­sable juridique, une conférence sur le métier de contract manager. Et enfin, la Table Ronde du 27 mars dernier à l’ERAGE, en présence de magistrats et de médiateurs, a été une belle réussite (voir article sur le site à l’adresse : https://www.affiches-moniteur.com/economie/2025/05/16/un-outil-de-performance-economique-et-sociale-au-service-des-entreprises). Ces rencontres favorisent les échanges de bonnes pratiques et le partage de conseils entre juristes, sur des questions d’ordre quotidiennes. Bien sûr, nous n’oublions pas le côté convivial : nous alternons conférences et afterwork. Nous proposons un événement par mois, qui se déroule sur Strasbourg, Mulhouse ou le Centre Alsace, afin de faciliter la participation de nos 80 adhérents des deux départements. L’objectif est clair : tisser du lien et briser l’isolement des juristes alsaciens.

Quelles sont les passerelles professionnelles dans les métiers juridiques ?

C. G. : Pour devenir juriste d’entreprise, il faut obtenir un M1 de l’enseignement universitaire. En parallèle des postes de direction juridique, il y a la possibilité d’occuper des postes de secrétaire général, c’est une pratique courante en Alsace. Une passerelle existe depuis longtemps : au terme de 8 ans de pratique comme juriste d’entreprise, vous pouvez passer un examen pour devenir avocat.

Les juristes d’entreprise peuvent devenir Compliance Officer et Contract Manager, des métiers en pleine croissance. Dans la fonction de Contract Manager, il s’agit de piloter les différents risques des cycles du contrat. La compliance permet d’instaurer un lien de confiance avec sa direction générale, car les dossiers traités touchent à des sujets sensibles, comme notamment l’anti-corruption. Le juriste d’entreprise peut aussi s’orienter vers la fonction de Data Protection Officer (DPO), chargé de la protection des données (RGPD). N’oublions pas le droit de l’environnement, qui peut aussi être un volet de son activité.

Comment la délégation régionale AFJE Alsace contribue-t-elle à la formation continue et au développement des compétences des juristes d’entreprise de la région ?

C.G. : L’an dernier, 3 500 heures de formation continue ont été dispen­sées aux membres. Elles portent sur des sujets traditionnels, mais aussi réglementaires, qui importent beaucoup actuellement : la compliance, la protection des données, l’intelligence artificielle, l’intelligence collective et le fait de pouvoir travailler en équipe, la médiation... Récemment, nous avons organisé une formation sur les délégations de pouvoir, en partenariat avec l’association des Avocats Conseils en Entreprise (ACE), avec lesquels nous avons signé un partenariat.

Ces sujets sont également abordés dans notre journal bimestriel Juristes d’entreprise magazine, dont de nombreux articles sont rédigés par des juristes membres de l’association. Nous traitons de sujets très concrets, liés au quotidien d’un juriste d’entreprise.

Les trois quarts des événements et des formations sont compris dans le coût d’adhésion.

Quels sont les domaines du droit et les compétences les plus recherchés par les entreprises alsaciennes chez les juristes d’entreprise de la région ?

C. G. : L’Alsace a l’avantage d’avoir sur son territoire, des groupes internationaux comme de très belles PME familiales, et à côté de cela, il y a aussi des start-up qui innovent, notamment dans les do­maines de la biotech. De fait, d’une structure à l’autre, les fonctions de juriste ne seront pas identiques. Souvent «couteaux suisses» et isolés, ces juristes généralistes doivent développer des compétences transversales. Par exemple, j’ai été Compliance Officer et j’ai créé un service de Contract Management. C’est cette capacité à acquérir de nouvelles expertises, au-delà du socle généraliste, qui est recherchée, soulignant l’importance de la formation continue et de la collaboration avec les avocats spécialisés. En fait, l’on peut imaginer des briques qui s’empilent, avec un socle de juriste généraliste, complété au fur et à mesure par les attentes des dirigeants, des entreprises, des recru­teurs... Il faut avoir la capacité d’aller chercher des compétences en dehors des domaines traditionnels du juriste d’entreprise. Celui-ci a la spécificité de connaître la culture de l’entreprise, les attentes et la stratégie vers laquelle sa société souhaite s’orienter. Il a pour vocation d’accompagner la stratégie de l’entreprise dans un cadre sécurisé.

Actuellement, la compliance est très demandée, notamment sur des sujets sensibles comme l’anti-corruption, le droit de l’environnement et les énergies renouvelables.

Les juristes généralistes sont particulièrement recherchés en Alsace. Par conséquent, en plus du droit des affaires, ils doivent rechercher des missions transverses et s’intégrer au collectif de l’entreprise. La maîtrise de l’anglais est indispensable pour mener des négociations à l’international. Et pour les plus expérimentés, il est essentiel d’en­dosser des rôles complémentaires comme compliance officer ou contract manager.

Céline GOUDON

Céline Goudon est juriste d’entreprise spécialisée en droit des affaires, contract management et conformité, avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur industriel, des services à l’énergie et des télécoms. Actuellement en veille active pour un poste de directrice juridique, elle met à profit son expertise en droit des affaires pour accompagner une entreprise dans sa stratégie juridique et la sécurisation de ses activités.

Quelles sont les opportunités de carrière, et comment les attentes des employeurs vis-à-vis de cette profession ont-elles évolué ?

C. G. : Le métier de juriste d’entreprise est en constante évolution face à un environnement réglementaire toujours plus complexe (RGPD, CSRD, ESG). Cela exige une formation continue et une forte capacité d’anticipation. Le contract management, par exemple, est une com­pétence émergente qui permet aux juristes de piloter l’intégralité du cycle de vie des contrats, devenant ainsi de véritables business partners capables d’échanger directement avec les parties prenantes et les chefs de projet, sur des sujets stratégiques.

Un défi majeur réside dans l’adéquation entre la formation universi­taire et la réalité du métier. Si les cursus classiques offrent un socle juridique essentiel, ils peinent à présenter la diversité des carrières offertes aux étudiants. Pour y remédier, l’AFJE milite pour dévelop­per les interventions de directeurs juridiques dans l’enseignement. Les résultats sont encore variables, car cela se joue aussi au niveau national. Néanmoins, des avancées significatives ont été obtenues, notamment avec la mise en place d’un BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) carrières juridiques à Colmar (ce diplôme nécessite une poursuite d’étude pour devenir juriste d’entreprise). Grâce à mon implication, le programme intègre des matières pratiques telles que l’accompagnement en entreprise et la rédaction de notes de synthèse, ainsi que des sujets innovants comme le Legal Design (la simplification du langage juridique). Ces initiatives visent à mieux préparer les futurs juristes aux attentes du monde de l’entreprise.

L’AFJE a-t-elle des partenariats spécifiques avec des universités, des écoles de commerce ou d’autres acteurs locaux ?

C. G. : Les partenariats sont essentiels pour l’AFJE, notamment avec les universités. Notre objectif est de faire découvrir le métier de juriste d’entreprise aux étudiants en droit. Chaque année, nous sommes présents au forum des métiers du droit à l’université de Strasbourg. Nous présentons à tous les étudiants notre métier, en partenariat avec l’association MédiaDroit. En 2023, nous avons concrétisé un partenariat avec le Master 2 GDEDD (Gestion et droit des énergies et développe­ment durable) et notre commission Énergies. Cette convention nous permet d’offrir l’adhésion à notre association, aux étudiants les plus motivés et de les inviter à contribuer aux travaux de la commission. Cela offre une opportunité unique pour eux, de pouvoir échanger avec des directeurs juridiques et de participer à l’élaboration de nos publications. De plus, Julie Vasseur, notre vice-déléguée, est l’ambas­sadrice de l’AFJE auprès de l’Université de Haute-Alsace.

Nous entretenons également des partenariats actifs avec des écoles de commerce et avec l’Association des Avocats Conseils d’Entreprise (ACE), qui a notamment participé à notre récente conférence sur les délégations de pouvoirs. Enfin, l’AFJE est fière d’être membre de l’European Company Lawyers Association (ECLA), renforçant ainsi notre présence et notre influence à l’échelle européenne.

Quelles sont les particularités du marché de l’emploi pour les juristes d’entreprise en Alsace, par rapport à d’autres régions de France ?

C. G. : Le marché des cadres, y compris pour les juristes, connaît un certain ralentissement. Cependant, l’Alsace conserve une forte attractivité grâce à son tissu économique diversifié, regroupant de grandes entreprises, de belles PME familiales (industrie, construction, pharmacie, agroalimentaire, etc.) et un réseau dynamique de start-up. Son positionnement frontalier avec l’Allemagne et la Suisse confère à la région une vocation internationale naturelle, accentuant son attrait pour les juristes.

Contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire de se diriger vers Paris ou Lyon pour travailler sur des dossiers internationaux. En Alsace, de nombreuses entreprises opèrent à l’international, notam­ment avec l’Allemagne et la Suisse, offrant de réelles opportunités de négociation de contrats complexes et stratégiques. Pour cela, la maîtrise de l’anglais est indispensable, et des notions d’allemand constituent un atout majeur. La question des opportunités interna­tionales est d’ailleurs la plus fréquente chez les étudiants, bien avant celle de la rémunération.

Quels sont les principaux défis auxquels sont confron­tés les juristes d’entreprise aujourd’hui ?

C. G. : Chaque région française possède ses spécificités. Si l’Ouest excelle dans l’agroalimentaire, et le Sud-Ouest dans l’aéronautique (avec également le secteur automobile présent chez nous), l’Alsace fait face à la concurrence de pôles d’attractivité comme Paris ou Lyon, riches en Biotech et grands groupes.

Cependant, notre région bénéficie d’une situation privilégiée : à seulement 1h45 de Paris en TGV, un mode de travail hybride combi­nant présentiel et télétravail est désormais envisageable. Le marché de l’emploi alsacien se caractérise par une dualité intéressante : on y trouve des entreprises et start-up avec des équipes juridiques étoffées (jusqu’à dix juristes), mais aussi de nombreuses structures ne comptant qu’un juriste unique. Ce dernier doit alors faire preuve d’une grande autonomie et d’une polyvalence étendue, touchant à tous les domaines du droit.

Comment les juristes d’entreprise appréhendent-ils l’intelligence artificielle et les outils similaires ?

C. G. : L’IA générative est désormais incontournable et s’immisce dans notre quotidien, posant des défis complexes pour les juristes. Il est crucial de s’y intéresser rapidement, notamment en apprenant à bien prompter. L’AFJE accompagne cette transition en proposant des des défis complexes : comprendre, intégrer et maîtriser ces nouvelles technologies avec une éthique irréprochable.

Dans ce cadre, notre premier conseil donné aux juristes, serait d’établir une charte de bonnes pratiques pour encadrer l’utilisation de l’IA. Sans cela, les opérationnels, ravis par la rapidité de rédaction de contrats, pourraient prendre des engagements inconsidérés, ignorant les risques d’erreurs ou «d’hallucinations» de l’IA. La priorité est donc de former les opérationnels et de mettre en place cette charte, éventuellement avec l’aide d’avocats spécialisés.

Ensuite, plutôt que de demander à l’IA de rédiger un contrat, il est plus judicieux de lui soumettre un contrat reçu, et de lui faire analyser sa conformité avec les procédures internes. Dans la négative, des red flags alerteront l’opérationnel, qui se rapprochera du juriste pour traiter ce dossier. Cette stratégie de déploiement doit être progressive. L’IA générative peut par contre devenir un excellent assistant du juriste, pour la recherche de jurisprudence ou la proposition de solutions. Il est essentiel de construire une relation de confiance prudente avec l’IA, car une jurisprudence erronée générée par l’outil pourrait en effet exposer l’entreprise à des risques majeurs. L’engouement est réel, mais la prudence reste de mise.

L’impact de l’IA sur les profils de juristes est certain : les métiers d’assistants juridiques pourraient à terme disparaître. En revanche, pour les juristes juniors ou expérimentés, l’IA ne représente pas une concurrence, mais plutôt une évolution de leurs outils.

Face aux cyberattaques, quel est le rôle clé du juriste d’entreprise ?

C. G. : Dans le contexte des cyberattaques, le rôle du juriste est crucial et multi-facette. Il doit préalablement vulgariser les réglementations complexes en interne, en travaillant en étroite synergie avec la DSI, les systèmes d’information, mais aussi les équipes marketing et commerciales. Pour être efficace, une connaissance approfondie de l’entreprise et des enquêtes préalables auprès des opérationnels sont indispensables. C’est là que réside l’ADN du juriste : tel un maïeuti­cien, il extrait les informations essentielles pour mettre en place des processus conformes et s’assurer de la réalisation d’audits préventifs.

Si malheureusement une cyberattaque survient, le juriste intervient activement dans la gestion de crise. Il détermine la couverture assu­rantielle de l’incident et gère les relations avec les clients impactés. Au-delà des pertes potentielles de données, une cyberattaque entame la réputation de l’entreprise et la confiance de ses clients. Le juriste a alors pour mission d’encadrer ces relations, en apportant des réponses précises aux interrogations légitimes, avec un ton à la fois pragmatique, rassurant et transparent.

Avez-vous une anecdote marquante à partager avec la communauté des juristes d’entreprise ?

C. D. : Lorsqu’il m’a été demandé de prévenir les contentieux en révisant les programmes de formation, j’ai rapidement compris l’importance de créer un binôme juriste/opérationnel pour élaborer les supports. Le résultat fut éloquent : 100 % des opérationnels concernés ont suivi les formations, et les juristes ont retrouvé toute leur motivation à les accompagner.

Cela souligne l’importance cruciale de l’intelligence relationnelle ou émotionnelle, cette capacité à s’adapter à chaque interlocuteur. Il faut pouvoir s’adresser à la direction générale avec un discours précis et juridique, tout en sachant rassurer et faire preuve de pragmatisme auprès des opérationnels. C’est cette adaptabilité qui fait la différence.

Quel message souhaiteriez-vous adresser aux juristes d’entreprise et à ceux qui aspirent à cette voie ?

C. G. : Mon message aux étudiants, futurs juristes d’entreprise, est clair : multipliez les stages, et ce, le plus tôt possible. Profitez de ces expériences pour aller à la rencontre de toutes les fonctions de l’entreprise, comprendre sa culture et ses processus. C’est ainsi que vous obtiendrez une vision concrète du métier. Sortez de votre zone de confort juridique, soyez curieux et proactifs ! Participez aux forums professionnels et aux after-works de notre délégation alsacienne pour élargir votre réseau et découvrir le monde de l’entreprise.

De notre côté, en tant que membre de l’AFJE, nous avons la responsa­bilité d’intégrer pleinement nos stagiaires et alternants. Il est essentiel de leur permettre de rencontrer d’autres services, de participer à des négociations ou de contribuer à des projets stratégiques. Notre but est de leur donner envie de s’orienter vers le métier de juriste d’entreprise. Car les étudiants actuels s’intéressent à l’éventail des missions, avant même la question de la rémunération. Les jeunes juristes d’aujourd’hui ne se contentent plus de rédiger des notes. Ils recherchent activement du feedback et de la reconnaissance. Il est crucial de leur offrir des perspectives claires, même si le marché est parfois incertain, en esquissant par exemple des évolutions possibles à deux ans.

Voici ma recommandation aux juristes confirmés en poste : je vous encourage vivement à vous former continuellement. Il est primordial de développer cette capacité à se mettre à la place du non-juriste, pour mieux comprendre et accompagner les besoins opérationnels de l’entreprise.

AFJE

Fondée en 1969, l’AFJE est aujourd’hui le premier réseau professionnel dédié aux juristes d’entreprise en France. Forte de 7 000 adhérents, dont 1 500 décideurs juridiques, l’association s’appuie sur 19 délégations régionales et 17 commissions d’experts.

Ses objectifs sont :

- Représenter et fédérer la profession de juriste d’entreprise

- Promouvoir le statut du juriste d’entreprise et son code de déontologie

- Promouvoir la profession de juriste d’entreprise dans l’entreprise et auprès de ses dirigeants, vis-à-vis des pouvoirs publics, auprès des universités, des étudiants et futurs étudiants en droit, et auprès de tous les professionnels du droit

- Agir en tant que laboratoire d’idées pour imaginer et bâtir les directions juridiques de demain

- Se positionner comme un observatoire du métier de juriste d’entreprise

- Permettre aux juristes d’entreprise de s’informer et se former au quotidien

Si vous souhaitez adhérer : rendez-vous sur leur site internet www.afje.org

Iris PELDRUN