Interview Paru le 23 septembre 2025
Pierre-Henri d’Hausen, directeur de la centrale à cycle combiné gaz TotalEnergies de Saint-Avold

« On investit pour pérenniser la centrale »

TotalEnergies, propriétaire depuis 2020 de la centrale à cycle combiné gaz de Saint-Avold investit 50 M€ pour réviser et moderniser le groupe 8. Ce chantier de plus de deux mois devrait mobiliser une trentaine d’entreprises et plus de 500 personnes. Pierre-Henri d’Hausen, directeur de la centrale, dans une interview aux Affiches d’Alsace et de Lorraine, revient sur ces travaux et sur l’histoire de cette centrale qui faisait auparavant partie intégrante de celle d’Émile-Huchet.

Pierre-Henri d’Hausen, directeur de la centrale à cycle combiné gaz de TotalEnergies à Saint-Avold.

- Les Affiches d’Alsace et de Lorraine : Pouvez-vous nous rappeler un peu l’histoire de la centrale à cycle combiné gaz ?

- Pierre-Henri d’Hausen : « C’est l’énergéticien espagnol Endesa qui a lancé la construction des deux groupes de cycle combiné gaz, les groupes 7 et 8. Au moment du projet, la centrale est passée dans les mains de l’allemand E. On, ensuite Uniper France, puis GazelEnergie. Il y a eu une succession de propriétaires, ce qui se reflète dans les documents de la centrale. Émile-Huchet 6, le groupe au charbon de 600 MW a quant à lui été lancé et inauguré en 1981, il appartient aujourd’hui à GazelEnergie. Les groupes 7 et 8 de cycle combiné gaz, ont été mis en service en 2010 et repris en 2020 par TotalEnergies. »

- Il y avait encore beaucoup de personnel des Houillères ?

- P-H.d'H. : « Bon nombre des salariés de la centrale sont d’anciens salariés du site Émile-Huchet. Certains viennent de la cokerie de Carling, d’autres du charbon, certains ont travaillé à la mine, au fond. Ils connaissent bien l’histoire du site. »

« Une famille originaire de Hombourg-Haut »

- Vous n’êtes pas mineur ?

- P-H.d'H. : « Non je ne suis pas mineur. Je viens de Nancy, ma famille est originaire de Hombourg-Haut où la mairie est installée dans le château d’Hausen qui a été le siège auparavant des Houillères du Bassin de Lorraine. Mes ancêtres étaient venus à Hombourg-Haut au XVIIIe siècle. J’ai travaillé une quinzaine d’années dans la branche pétrole du groupe Total, où j’ai fait toute ma carrière. Je suis passé par différents pays d’exploration pétrolière : Congo, Angola, Brésil. En 2020 j’ai décidé de changer de branche et de revenir en France. En dernier, j’étais pendant trois ans directeur de la centrale électrique de Toul. C’était l’époque où le Groupe Total s’est engagé dans l’électricité et est devenu TotalEnergies. Tout a réellement débuté en 2018 avec le rachat de Direct Énergie et ses centrales. Au même moment, le groupe a repris les centrales de Toul et de Pont-sur-Sambre, dans les Hauts-de-France, appartenant anciennement à Poweo puis Celest. En 2020, TotalEnergies possède 5 centrales et commence à bâtir sa stratégie autour de l’électricité. Depuis il a fait l’acquisition des cen­trales de Saint-Avold, de Castejon en Espagne, de centrales au Texas aux États-Unis et d’une autre en Angleterre. Soit à ce jour une dizaine de cycles combinés au total. En France, une douzaine de centrales à cycle combiné gaz sont en fonctionnement : 5 pour TotalEnergies, 4 chez EDF, et 3 chez Engie. Ici, les deux groupes d’Émile-Huchet ont été rebaptisés Saint-Avold 7 et Saint-Avold 8, pour les distinguer d’Émile-Huchet et du groupe 6. »

- On ne dit plus ici Émile-Huchet ?

- P-H.d'H: « Non, mais dans la tête de beaucoup de gens, ici c’est encore E.H. 7 et E.H. 8. »

- Ces centrales sont bien raccordées au réseau électrique par une ligne haute tension souterraine ?

- P-H.d'H : « Exactement ce sont des câbles de 400 000 volts qui ont été enterrés. Ce sont deux fois trois câbles qui partent de la centrale jusqu’au poste RTE à l’entrée de l’Europort de Saint-Avold, sur une distance de 2,4 kilomètres. Ce raccordement a été réalisé dans les années 2000. »

« Accompagner l’intermittence du renouvelable »

- Toutes ces centrales représentent quelle puissance installée ?

- P-H.d'H : « Pour la Compagnie, cela représente une capacité installée de 5,8 GW dans le monde, principalement en cycle combiné. Des prospections sont encore menées pour compléter notre parc de centrales flexibles et atteindre l’objectif de 7 à 10GW de capacités de production flexible d’électricité d’ici 2030. L’objectif étant également de compléter notre parc de production renouvelable. La Compagnie vise à reproduire la même stratégie gagnante de TotalEnergies dans le pétrole en intégrant toute la chaîne de valeur : production renou­velable, production flexible avec les centrales gaz et les solutions de stockage pour équilibrer l’intermittence du renouvelable, et fourniture au client final.

- Ici vous ne produisez pas toute l’année ?

- P-H.d'H : « Non. Notre production est très intermittente. Ainsi nous avons fonctionné environ 7000 heures en 2017, le même niveau qu’en 2022 lors de la crise du parc nucléaire français, période pendant laquelle nous avons été sollicités plus de 80 % du temps. Alors qu’en 2024, on a tourné moins de 30% de l’année. De façon générale, on s’attend à fonctionner beaucoup en hiver, peu en été et de façon intermit­tente au printemps. Mais ça n’est pas toujours vrai : il y a des hivers doux, pendant lesquels on tourne moins, et des étés chauds où nous sommes sollicités à cause de la climatisation ou des contraintes sur le parc nucléaire à cause de la pénurie d’eau. Les problématiques et les saisonnalités ne sont plus forcément les mêmes, mais nous restons sur un schéma assez cyclique. On observe malgré tout une progres­sion constante du nombre de démarrages ces dernières années : de 100 démarrages par an jusqu’en 2020, nous atteignons actuellement les 200, ce qui reflète une sollicitation plus fréquente, mais pour des pics plus restreints. »

- Pourquoi cette évolution ?

- P-H.d'H. : « Parce que la croissance du parc de renouvelables est importante, donc une intermittence en termes de fourniture de plus en plus forte et qu’il faut compenser par des moyens flexibles et pilotables comme les nôtres. De plus en plus, notre rôle consiste à faire la variable d’ajustement entre un nucléaire qui réalise la base, un renouvelable intermittent, et une consommation à satisfaire à tout moment de la journée. »

« Capable de démarrer en 30 minutes »

- Parvenez-vous à répondre à la demande assez rapidement ?

- P-H.d'H : « On est capable de démarrer en 30 minutes quand on est chaud, c’est-à-dire lorsque la centrale s’est arrêtée quelques heures avant : notre turbine gaz démarre presque immédiatement, et parce qu’il y a encore beaucoup d’inertie et de chaleur dans le circuit eau-vapeur, notre turbine vapeur monte très rapidement en vitesse. Quand on est froid, cela va prendre jusqu’à 2 heures pour atteindre la puissance attendue. C’est très réactif et RTE en a besoin pour pouvoir gérer tous les aléas d’un réseau volatil. Les centrales gaz assurent un rôle important dans la régulation du réseau électrique, notamment en termes de gestion de la fréquence et de la tension. »

« Une énergie de transition »

- Que répondez-vous aux écologistes qui ne veulent plus d’énergie fossile ?

- P-H.d'H : « On brûle du gaz pour produire de l’électricité, donc on ne peut pas cacher les émissions de CO2 associées, c’est un des plus gros enjeux auxquels nous faisons face. Mais on est bien là dans une énergie de transition : un cycle combiné émet 3 fois moins de CO2 qu’une centrale charbon. On peut d’ailleurs citer l’Allemagne qui passe progressivement du charbon au gaz afin de réduire ses émissions de CO2. Les centrales à cycle combiné sont plus performantes et moins polluantes que les centrales traditionnelles. Aujourd’hui l’essor du renouvelable est tel qu’on a besoin de variables d’ajustement telles que l’hydraulique et les centrales gaz. Les centrales hydrauliques sont intéressantes et vertueuses sur le plan environnemental, mais elles dépendent de la capacité des barrages à retenir et relâcher l’eau, donc de la pluviométrie. Si l’on prend 2022, malheureusement au moment où la capacité du parc nucléaire était faible, le niveau des barrages était bas et l’électricité hydraulique était donc peu disponible et à un coût élevé. C’est un moyen vertueux, mais pas suffisant pour sécuriser seul le réseau. Aujourd’hui les centrales à gaz présentent de nombreux avantages qui en font une solution de choix pour produire une électri­cité flexible et toujours disponible pour complémenter l’intermittence de la production renouvelable, accompagner les fluctuations de la consommation et sécuriser le réseau électrique.»

- Il vient d’où ce gaz ? Ce n’est plus du gaz russe ?

- P-H.d'H. : « On achète du gaz à un fournisseur, pas à un pays. Les fournisseurs ont la responsabilité d’approvisionner sur le réseau les volumes de gaz utilisés par les consommateurs. Il peut venir de la mer du Nord, des États-Unis, du Moyen-Orient, et dans le passé de la Russie.»

- TotalEnergies n’a pas de centrale hydraulique ?

- P-H.d'H : « En France et au Portugal, TotalEnergies exploite des cen­trales hydroélectriques au fil de l’eau, donc non-flexibles. En Belgique, la Compagnie possède une participation dans une STEP, une station de pompage turbinage. La Compagnie a l’ambition de renforcer ses positions sur l’hydraulique, tant sur la partie stockage que production flexible. L’objectif est d’atteindre une production nette d’électricité de Bien entendu TotalEnergies travaille par ailleurs à réduire son empreinte carbone et c’est justement pour cela qu’on investit dans la modernisation de nos unités, comme c’est le cas de la tranche 8 à Saint-Avold. »

« Le plus gros de la révision : on a changé le rotor »

- Cette révision, ce n’est pas que de la maintenance ?

- P-H.d'H. : « On a saisi l’opportunité de cette maintenance planifiée du groupe, qui est assez longue en s’étalant sur deux mois, pour réaliser une modernisation de notre turbine gaz. Celle-ci va accueillir un nouveau rotor qui bénéficie de nouvelles ailettes avec une forme aérodynamique, qui permet de réduire les frottements tout en maximisant la transmission de la puissance des fumées à l’axe de la turbine. Cela va permettre de produire la même quantité d’électricité en utilisant moins de gaz : le gain attendu devrait faire de l’unité 8 l’une des unités les plus performantes en France, avec un rendement qui se rapprochera des 60%. »

- Ce groupe tournait depuis 15 ans : vous avez connu des problèmes majeurs ?

- P-H.d'H : « La première révision majeure a été réalisée en 2014, puis la seconde en 2020, et là c’est la troisième. On en fait une toutes les 33 000 heures de fonctionnement, c’est-à-dire entre 5 à 7 ans. Tous les ans, nous planifions également 15 jours d’arrêt par unité, pour réaliser les activités qui nécessitent une installation à l’arrêt : inspec­tions réglementaires, travaux préventifs ou curatifs.»

- Vous investissez 50 M€ ?

- P-H.d'H. : « C’est important cette année parce qu’on a combiné dif­férents chantiers : le chantier de révision classique proposé par le constructeur Siemens Energy qu’on doit faire pour pérenniser notre production. On a des chantiers de réparation, comme celui de l’alter­nateur qui nécessite d’intervenir à l’intérieur du stator. C’est aussi cet investissement qui permet la modernisation de notre rotor. Il était plus rapide de prendre un nouveau rotor préparé en usine, plutôt que de conserver l’ancien et d’y réaliser des modifications. Le rotor pèse 150 tonnes, il est arrivé en camion, après avoir été assemblé et testé en Allemagne. Notre salle des machines est dotée d’un pont de 370 tonnes, dimensionné pour lever l’alternateur, qui est la pièce la plus lourde de l’installation, autour de 350 tonnes. C’est un chantier spectaculaire, très impressionnant. »

- La sécurité sur un tel chantier cela doit être très pointu ?

- P-H.d'H. : « C’est très clairement le plus grand défi et c’est notre priorité. Pour le moment, on maintient le cap. Par jour on a jusqu’à 400 personnes qui passent sur le site, sur plusieurs postes. En temps réel on a toujours 100 à 150 personnes sur le site. La coordination de tous ces chantiers est un premier enjeu : le bon respect des règles de sécurité avec des travailleurs qui sont parfois étrangers. On a beaucoup d’entreprises locales, lesquelles s’appuient également sur des sous-traitants. On a aussi renforcé nos équipes de surveillance HSE jour et nuit (ndlr : hygiène, sécurité, environnement). Nous avons déployé des routines de causerie sécurité tous les matins, nous organisons tous les jours un point avec l’ensemble des entreprises pour coordonner, faire passer les messages, prendre les remontées d’information.

C’est mon premier chantier majeur, les équipes ici ont déjà connu d’autres chantiers mais de moindre envergure. La combinaison de plusieurs chantiers d’ampleur est assez inédite depuis la construction de la centrale. »

« On pérennise la centrale »

- C’est une seconde vie pour la tranche 8 ?

- P-H.d'H. : « On peut voir ça comme ça. On la pérennise pour 33 000 nouvelles heures de fonctionnement. Elle part avec un nouveau rotor, cela va lui donner une durée de vie supplémentaire et de la fiabilité aussi. Les centrales gaz ne sont pas toujours appelées, mais elles doivent toujours être disponibles : c’est leur raison d’être. D’où la nécessité d’avoir un outil fiable et réactif. On pérennise la centrale, on améliore notre efficacité énergétique pour la rendre plus performante, et ainsi elle peut être appelée davantage car elle gagne en ordre de mérite sur le réseau. Si vous avez une centrale réactive, fiable, performante, vous serez appelé plus fréquemment qu’une autre. C’est notre objectif. »

- Qu’en est-il du groupe 7 ?

- P-H.d'H. : « Le groupe 7 est aujourd’hui à 80 000 heures de fonc­tionnement, alors que le 8 est à 90 000 heures. Il fera l’objet d’une révision majeure dans quelque temps. On l’a planifiée en 2027 avec une révision de la turbine 7 et les mêmes travaux dans l’alternateur. Pour ce qui est de sa modernisation, il faudra actualiser le dossier en y incluant le retour d’expérience du groupe 8 et évaluer le projet d’investissement.»

- Vous avez aussi effectué des travaux sur la chaudière ?

- P-H.d'H. : « La chaudière est un équipement qui souffre des arrêts et démarrages : elle est constituée d’un grand nombre de tubes qui passent du chaud au froid quand on s’arrête, ou du froid au chaud quand on démarre. Nous y portons donc une attention toute particulière afin d’en assurer la bonne intégrité avec des travaux régulièrement planifiés. Elle est également soumise à des épreuves décennales, la prochaine devrait avoir lieu en 2030. »

« On préserve la biodiversité »

- Sur ce site vous n’êtes pas à l’étroit ?

- P-H.d'H : « Non mais il y a très peu de foncier disponible. Ceci est une réelle contrainte dans le cadre des projets de décarbonation que nous étudions à moyen/long terme. Il y a actuellement deux options : brûler de l’hydrogène vert, mais on rencontre un problème de disponibilité et de prix de ce gaz, ou capturer le CO2 dans les fumées pour l’utiliser ou l’exporter vers des puits de carbone. Cela nécessiterait d’installer une unité industrielle qui serait de la taille de la centrale. »

- Vous avez une zone boisée à proximité ?

- P-H.d'H : « Oui nous avons une zone végétalisée qu’on appelle zone de compensation ou biotope. Lors de la construction, des espèces proté­gées de batraciens ont été trouvées sur le site. Les autorités nous ont donc demandé de sanctuariser une zone pour favoriser la prolifération de ces espèces. On a ainsi dédié un espace clôturé, avec une mare naturelle et des mares artificielles, le tout sous la surveillance d’un écologue qui nous conseille et réalise un suivi des populations. Cela fait partie de notre responsabilité environnementale, et on travaille à limiter le plus possible notre impact sur la biodiversité.»

« Le domaine de l’électricité est plus dynamique »

- Vous avez travaillé dans le pétrole, puis dans l’électricité ? Quelle est votre approche si on les compare ?

- P-H.d'H : « Aujourd’hui le domaine de l’électricité est très dynamique, il est sous le feu des projecteurs car c’est l’énergie du futur. J’ai beau­coup aimé travailler dans l’exploration pétrolière : c’est un domaine passionnant, les enjeux technologiques sont extraordinaires. Le monde reste encore très dépendant au pétrole mais il est certain que dans la société, il y a une volonté petit à petit de changer d’énergie primaire. L’ambition de TotalEnergies est d’accompagner ce mouvement-là. »

- Vous employez combien de personnes à la centrale ?

- P-H.d'H : « Il y a 2 services dans la centrale : le cycle combiné avec 48 salariés, et le CODAP (Centre d’Optimisation, de Dispatch et d’Ajus­tement de la Production) avec 19 salariés. Le CODAP assure le suivi et la programmation des centrales gaz françaises de TotalEnergies, mais réalise également des activités pour le renouvelable et les batteries. Il est situé sur l’Europort et comporte des équipes 24h/24.

- Vous arrivez à recruter du personnel ?

- P-H.d'H. : « On a assez peu de turn-over. On a quelques départs à la retraite, et on essaie aussi de favoriser et accompagner la mobilité de ceux qui le souhaitent au sein de la Compagnie. Les salariés restent très attachés à la centrale et à leur région. Lorsqu’il y a un besoin, nous ne rencontrons pas de difficulté pour recruter sauf sur certains postes en tension. TotalEnergies reste une entreprise qui continue d’attirer les talents. La centrale est principalement constituée de techniciens. Côté exploitation les équipes en service continu sont organisées en 6 équipes de 4 personnes : 24 postés qui tournent en 3x8. Beaucoup ont tenu ces postes-là toute leur carrière.»

- Avez-vous de bonnes relations avec votre voisin Gazel ? Et vos homologues de TotalEnergies sur la plateforme chimique ?

- P-H.d'H : « Nous sommes toujours liés par notre arrêté préfectoral et des interconnexions existent encore entre les 2 sites, de par notre histoire commune. Nous pouvons par exemple mettre en commun certaines ressources en cas de besoin : eau déminéralisée, eau incen­die, alimentation électrique. Nous maintenons donc les échanges avec eux, d’autant plus que nous pouvons rencontrer des problématiques communes. Nous avons également à coeur de nous rapprocher de nos collègues de la plateforme pétrochimique de Carling, qui appartiennent à une autre branche de TotalEnergies.»

En quelques chiffres

• 500 000 foyers : Les groupes 7 et 8 de la centrale à cycle combi­né gaz de TotalEnergies affichent une capacité installée totale de 885 MW faisant de cette installation, la plus importante centrale à gaz de France. Elle permet de couvrir les besoins en électricité de plus de 500 000 foyers par an.

• 2,4 km : L’installation est raccordée au réseau électrique haute tension 400 000 Volts par une ligne souterraine de 2,4 km la reliant au réseau RTE, garantissant sa capacité à répondre aux besoins du territoire à tout moment.

• Production : TotalEnergies construit un portefeuille compétitif combinant des actifs renouvelables (solaire, éolien terrestre, éolien offshore) et flexibles (cycle combiné gaz, stockage) afin de fournir à ses clients une électricité bas carbone disponible 24h/24.

• 100 TWh : En mars 2025 TotalEnergies dispose de 28 GW de ca­pacité brute de production d’électricité renouvelable et a l’ambition d’atteindre 35 GW fin 2025 et une production nette d’électricité de plus de 100 TWh à l’horizon 2030.

• 15 000 tonnes : L’investissement engagé dans la modernisation du groupe 8 de Saint-Avold va améliorer la performance de la centrale en réduisant l’intensité carbone de 3% ce qui représente une économie de 10 à 15 000 tonnes d’émissions de CO2 par an. La centrale en émet environ 500 000 tonnes par an.

• 150 M€ : La Compagnie TotalEnergies a par ailleurs mené un plan d’efficacité énergétique sur ses sites partout dans le monde. Ce plan a représenté en France un investissement de 150 millions d’euros l’année dernière.

 

B.K.

© Nicolas DOHR

AFDAL : LES AFFICHES D'ALSACE LORRAINE