Interview Paru hier
Catherine Hanssen

Une Présidente engagée pour l’expertise-comptable du Grand Est

Catherine Hanssen, présidente de l’Ordre des experts-comptables, partage son parcours inspirant et ses motivations, tout en dressant un état des lieux détaillé de la profession dans la région Grand Est. Issue de l’alternance, elle a gravi tous les échelons pour devenir associée dans un des plus grands cabinets d’expertise conseil et d’audit français et international. Aujourd’hui, elle se consacre à l’accompagnement de ses confrères vers les défis majeurs de demain : la facturation électronique et l’évolution vers le conseil, tout en veillant à l’attractivité et à la régulation de la profession.

Catherine Hanssen, une Présidente Engagée pour l'Expertise Comptable du Grand Est_cb Hanssen Catherine OEC ©Philippe Stirnweiss-71.jpg

Pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours ?

Catherine Hanssen, Présidente de l’Ordre des experts-comptables : Mon parcours professionnel a commencé de manière peu commune pour l’époque, c’est-à-dire par un contrat en alternance. J’ai débuté ma carrière le 2 janvier 1995 au sein d’un cabinet d’expertise comptable spécialisé dans l’audit, l’expertise comptable, la fiscalité et le conseil aux entreprises que je n’ai jamais quitté. À cette période, les alter­nants étaient souvent perçus comme une main-d'œuvre bon marché et n’étaient pas systématiquement gardés à la fin de leur formation. Mais j’ai été la première collaboratrice en alternance maintenue dans ce cabinet, et j’en suis fière. J’ai ensuite progressé au fil des ans, pas­sant d’assistante à responsable de dossier, puis de manager à fondé de pouvoir, pour finalement devenir associée. J’ai également enrichi mes compétences avec un certificat de spécialisation à Paris Dauphine, sur la retraite du dirigeant et du salarié.

Je suis fière d’avoir participé à la croissance de ce cabinet français, qui est passé de 2 000 collaborateurs en 1995, à 40 000 aujourd’hui et figure parmi les 10 plus grands cabinets d’expertise conseil et d’audit au monde. J’ai mis un point d’honneur à recruter moi-même, de nombreux alter­nants à partir du BTS. Ces profils, que je juge «très professionnalisants», sont d’ailleurs restés dans notre structure, et sont devenus experts-comptables. Grâce à cette politique, et à un faible turnover, le cabinet bénéficie en permanence d’un vivier jeune et mature.

Qu’est-ce qui vous a motivée à briguer la présidence de l’Ordre des experts-comptables ?

C. H. : Mon engagement auprès de l’Ordre des experts-comptables est né de la sollicitation d’un associé de mon cabinet, qui m’a incitée à prendre le relais après deux mandats, le cabinet considérant qu’il est important de donner de son temps aux institutions. Sans voca­tion initiale, j’ai toutefois trouvé que prendre des fonctions ordinales était une approche intéressante et formatrice. Élue à l’Ordre depuis 13 ans, j’ai pu bénéficier de plusieurs mandats consécutifs grâce à une particularité liée au passage du statut de la région Alsace à celui de Grand-Est. Les compteurs des périodes de mandat ont été remis à zéro à ce moment-là. Au cours de mes différents mandats, j’ai d’abord été responsable du pôle contrôle qualité pendant quatre ans, puis vice-présidente en charge du pôle réglementaire, trésorière, et enfin présidente pour mon mandat actuel.

Quel est l’état de la profession dans le Grand Est et en France ?

L’Ordre des experts-comptables (OEC) du Grand-Est regroupe près de 1 600 experts-comptables répartis dans 1 577 sociétés, 538 experts-comptables stagiaires et 110 associations de gestion et de comptabili­té. Notre région est la sixième de France, au classement national. Sur les quelque 22 000 experts-comptables en France, près de la moitié exerce à Paris (ville qui «satellise» beaucoup de cabinets), en région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) et en PACA. Au niveau régional, la ré­partition géographique est concentrée autour des pôles économiques : 700 confrères en Alsace (dont 500 à 550 autour de Strasbourg), plus de 500 en Lorraine, et 300 à 350 en Champagne-Ardenne, principalement à Reims. En clair, la profession est en progression constante, chiffrée à plus de 15 %, avec un taux de féminisation en augmentation. Bien que les 50-65 ans représentent 42 % des experts-comptables, la courbe des âges est jugée équilibrée, avec près d’un quart de la profession ayant moins de 40 ans. Le nombre record de 190 experts-comptables stagiaires première année, et la centaine de nouveaux experts-comptables inscrits témoignent du succès des actions d’attractivité menées au niveau régional. Malgré une santé qui a pu être meilleure, la profession se porte bien, forte de la relation privilégiée, de confiance et pérenne qu’elle entretient avec les chefs d’entreprise.

En termes de recrutement, quelle est la situation ?

Au niveau national, l’expertise comptable redevient une profession attractive. Elle est considérée comme une profession refuge qui pro­pose des emplois, et le secteur du recrutement s’est détendu. Il y a quelques années, la publication d’une annonce pouvait ne générer aucun CV, nécessitant parfois le recours à des cabinets de recrutement même pour un apprenti. Aujourd’hui, les cabinets reçoivent des can­didatures, notamment des profils de jeunes et d’apprentis. Toutefois, la suppression des aides financières de l’État risque de complexifier un peu la situation. Le recrutement reste plus difficile pour les profils expérimentés ou spécifiques.

Une particularité notable concerne les gestionnaires de paie, un mé­tier créé par la complexité croissante du domaine. L’OEC va signer un partenariat avec l’Université Louis Pasteur, qui propose une licence professionnelle RH paie, et a déjà formé près de 250 personnes, ce qui contribue à détendre la pénurie sur ce segment. Le recrutement sur les nouveaux métiers (data analyst, responsables SI, responsables RSE) demeure complexe, faute de personnes suffisamment formées, soulignant une inadéquation entre les formations pour ces métiers spécifiques et la demande du marché. Les jeunes montrent néanmoins un intérêt marqué pour les activités d’expertise comptable, de conseil, de RSE, de durabilité et de data.

La profession attire davantage actuellement, et en raison de la pénurie, les profils en reclassement suscitent également l’intérêt des recruteurs. Cependant, il faut garder à l’esprit que le rythme en cabinet est très intense, exigeant de travailler sur plusieurs dossiers à la fois. Entamer cette carrière après un certain âge, sans cette habitude acquise dès l’entrée sur le marché du travail, peut s’avérer difficile. L’Ordre des Experts-comptables prévoit d’ailleurs des actions pour former les personnes dans ce cas de figure.

Quels sont les grands enjeux pour la profession à court et moyen terme ?

C. H. : Le grand enjeu à court terme est la réforme de la facturation électronique, qui sera effective en réception et émission en 2027. Cette réforme va complètement révolutionner le métier, en transformant le travail de compliance et de saisie des flux, en un travail d’analyse et d’explication des ratios économiques aux clients. Le métier va s’orienter vers le conseil. Cette transition représente un enjeu éco­nomique majeur, tant pour les clients que pour les cabinets, en per­mettant d’avoir moins de pénurie de collaborateurs grâce à un travail plus valorisant pour les jeunes générations en général. Les cabinets doivent prendre un virage complet, même si le niveau d’avancement n’est pas uniforme dans toutes les structures. Nos confrères ont un rôle crucial d’accompagnement de leurs clients, et le temps d’ici au 30 septembre 2026 est décisif.

Le Conseil National fournit des outils, et les experts-comptables prennent conscience de l’importance et de l’urgence de mettre en place les logiciels nécessaires. Cependant, il faudra former les colla­borateurs. J’estime qu’environ 20 % des cabinets, souvent de petite taille ou isolés, risquent d’être en difficulté, et l’Ordre s’engage à les accompagner. Après cette période de mise en place, l’expert-comptable aura un positionnement totalement différent, avec un rôle d’accompa­gnement en gestion renforcé qui constituera un avantage concurren­tiel. Environ 100 plateformes sont préagréées pour la réception des factures électroniques d’ici janvier. Les cabinets auront neuf mois pour choisir leur plateforme, se former au logiciel et informer leurs clients.

À ce sujet, quelle est votre vision de la situation des entreprises, sont-elles prêtes pour l’échéance 2026/2027 ?

C. H. : Les réunions d’information pour les entreprises se multiplient. Les cabinets et l’Ordre font d’ailleurs des réunions communes avec la DGFIP qui a formé une douzaine de collaborateurs pour nous ac­compagner. La majorité des entreprises attendent de notre part des informations et notre profession a obtenu que les cabinets puissent faire signer un mandat à leurs clients pour les accompagner dans leur choix de plateforme agréée. Le choix des plateformes devra aussi tenir compte de l’interopérabilité avec les logiciels de facturation et de comptabilité, ainsi que de l’enjeu cyber.

L’initialisation des comptes des entreprises sur la plateforme est esti­mée en moyenne à environ 4 heures par structure, ce qui engendrera des coûts supplémentaires qui se répercuteront en partie sur les entreprises. Néanmoins, à terme, ce système permettra un enregis­trement comptable plus rapide, un point positif face à l’accumulation de normes et de tâches administratives chronophages. La facturation électronique changera fondamentalement le mode de fonctionnement des entreprises et des cabinets. L’année 2026 sera cruciale !

Comment comptez-vous soutenir les cabinets, en particulier les plus petits, face aux évolutions technologiques comme l’intelligence artificielle et l’automatisation ?

C. H. : Face aux évolutions technologiques comme l’intelligence artificielle et l’automatisation, les experts-comptables se montrent coopératifs et bé­néficient de nombreux outils de formation. L’Ordre du Grand Est organisera une Journée du Numérique, centrée sur la facturation électronique, en parallèle des actions d’autres organismes comme la DGFIP et l’URSSAF. La période à venir sera complexe, nécessitant la gestion des flux, l’étude des besoins des entreprises, la communication, la sélection des plateformes, et la formation des collaborateurs. Cependant, ce projet est structurant et peut être l’occasion pour les entrepreneurs de réaliser une analyse globale du fonctionnement de leur entreprise et de leur logiciel ERP.

J’estime que la réussite est possible si tous les acteurs (éditeurs, experts-comptables, entreprises) s’y mettent. Les experts-comptables ont pris la mesure du défi. C’est une opportunité pour changer la façon de travailler avec les clients et les jeunes générations en cabinet, en répondant à leur attente de faire davantage d’analyse et de RSE, ce qui rendra le métier plus attractif. L’Ordre prévoit également des actions pour soutenir les confrères en difficulté, notamment face aux risques psychologiques liés à la complexité de la mise en place de la facturation électronique, ou à la gestion des relations avec leurs collaborateurs.

Quelles sont vos missions en tant que présidente de l’OEC Grand Est ?

C. H. : Les missions de l’Ordre, régies sur le plan régalien, consistent à garantir que les confrères respectent les normes et les obligations, et à intervenir si nécessaire. Cela passe par plusieurs commissions : la Déontologie qui traite des règlements à l’amiable des différends entre confrères, l’Exercice illégal : prévenir et lutter contre l’exercice illégal de la profession, le Tableau pour l’étude des demandes d’inscription, de radiation, et la Qualité pour le contrôle qualité des experts-comp­tables. L’Ordre répond également aux questions des confrères via ses juristes, et a un rôle de représentation de la profession vis-à-vis du monde économique et des institutions. Ainsi, l’Ordre organise des formations, notamment les douze journées obligatoires par an pour les experts-comptables stagiaires, leur permettant de passer le Diplôme d’Expertise Comptable (DEC) et d’être inscrits au tableau après vérification de leurs gages de moralité. Par ailleurs, une chambre de discipline sanctionne les mauvaises pratiques. Si le nombre de litiges est relativement stable, nous observons toutefois une augmentation des dossiers liés au comportement. Cela est sans doute dû au fait que le marché se libéralise... Enfin, l’Ordre s’investit dans l’attractivité via la participation à des salons étudiants, le développement de relations et de partenariats avec les écoles, la présentation du métier dans les écoles à partir de la 3ème.

J’insiste sur le fait que les experts-comptables sont des intervenants incontournables dans le monde économique.

Quels projets souhaitez-vous mettre en avant ?

C. H. : Parmi les projets, une commission a été créée pour éclairer les confrères sur la gestion des difficultés des entreprises. L’objectif est de constituer une réserve pour financer l’expert-comptable afin qu’il puisse produire a minima les bilans d’un entrepreneur en difficulté, qui n’aurait plus les moyens de régler les honoraires. Cette commission accompagne aussi les confrères en difficulté, que ce soit d’un point de vue psychologique ou pour la gestion d’une administration provisoire en cas de maladie. Ce risque est notamment inhérent dans le cadre de la mise en place de la facturation électronique, de par la complexité à gérer les flux ou les relationnels avec leurs collaborateurs.

L’Ordre s’engage aussi dans le rôle sociétal en participant aux Duodays pour l’accompagnement du handicap, sollicitant la participation des cabinets d’expertise pour cette initiative.

Enfin, je tiens à faire passer un message fort : il est possible dans le métier d’expertise conseil de concilier vie personnelle et vie profes­sionnelle, tout en occupant des fonctions importantes. En tant que mère de deux enfants, je peux en témoigner.

 

 

 Le Grand Est, région résiliente

  L’Ordre des Experts-Comptables présente son baromètre conjoncturel

Le 24 novembre dernier, Catherine Hansen, Présidente du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables du Grand Est, a présenté les indicateurs économiques régionaux, arrêtés au 30 septembre 2025. Un baromètre basé sur des données réelles : les déclarations de TVA

Le baromètre présenté s’appuie sur des données réelles. Ce sont tout d’abord les données consolidées des déclarations de TVA, d’études du groupe Altares sur les défaillances d’entreprises et de statistiques du Conseil national des administrateurs et mandataires judiciaires (CNAJMJ). Comme le souligne Madame Hanssen :« On n’est pas sur une enquête d’opinion, pas sur des ressentis de chef d’entreprise, on est vraiment sur les données réelles au mois, au trimestre... »

Pour le Grand Est, ces données concernent plus de 41 000 TPE-PME, offrant ainsi une vision objective et réaliste du tissu économique. En ef­fet, ces entreprises, réparties sur 10 départements, constituent un socle entrepreneurial diversifié, combinant industrie, commerce de proximité, construction et services. Ces entreprises de petite taille (souvent de moins de 10 salariés), fortement exposées aux variations de coûts et à la pression sur les marges constituent la majorité du tissu économique régional.

Activité : Le Grand Est résiste mieux que le national

Au 3e trimestre 2025, le Grand Est affiche une légère progression du chiffre d’affaires à +0,4%, tirant son épingle du jeu par rapport au national qui est à -0,3%. Sur ce point, la Haute-Marne (+2,5%), la Marne (+1,6%) et les Vosges (+1,5%) sont les départements les plus dynamiques. Un point de vigilance concerne les Ardennes, seul département qui enregistre un décrochage significatif à -2,7%. À noter que cette légère croissance intervient après 3 trimestres négatifs.

Sur le chiffre d’affaires cumulé, bien que légèrement négatif à -0,4%, le Grand Est fait preuve de résistance puisque la moyenne française est à -0,7%. La région se positionne dans le top 5 des régions hexagonales les plus résistantes derrière la Bretagne, la Normandie, les Hauts-de-France et la Bourgogne-Franche Comté.

Secteurs d’activité : des tendances contrastées

L’analyse sectorielle montre des dynamiques très diverses.

Tout d’abord, les commerces spécialisés dans l’habillement subissent une baisse continue de leur chiffre d’affaires, accentuée par le ralentissement de la consommation des ménages et de la concurrence du e-commerce inter­national. Le secteur accuse une chute de –5,6% depuis le début de l’année.

On note plutôt une stabilité pour les commerces alimentaires de proximité. Les commerces alimentaires spécialisés enregistrent une légère hausse du chiffre d’affaires : les bouchers-charcutiers affichent une augmentation de +1,6%, principalement soutenue par la hausse des prix, et la boulangerie-pâtisserie reste stable avec +0,2 %. Ceci ne reflète toutefois pas la baisse de consommation en volume.

En ce qui concerne le secteur hôtelier dans le Grand Est, celui-ci est à -2.7 % à fin septembre 2025. La restauration traditionnelle chute également à -4% et les débits de boisson à -2,4%. Les arbitrages des ménages en termes de consommation pèsent particulièrement sur la fréquentation de ces établissements. Une résistance partielle est à souligner pour la restauration rapide qui tire son épingle du jeu avec -1,7%.

Pour les autres secteurs, on constate une hausse de 4.8% pour la pharma­cie quand l’optique est à +1.8% porté vraisemblablement par la réforme « 100% santé ».

La construction est toujours fragilisée par une baisse à -2,1%, avec des tensions plus marquées dans la maçonnerie et le gros œuvre.

Défaillances d’entreprises : un phénomène de rattrapage inquiétant

Au niveau national, les défaillances augmentent de +5,2% au 3e trimestre 2025 (vs T3 2024), totalisant plus de 14 000 défaillances et menaçant 52 000 emplois sur ce seul trimestre.

Le Grand Est, cependant, va à contre-courant de la tendance nationale : avec 907 défaillances au 3e trimestre, la région est en léger recul (-0,4%) par rapport à l’année précédente. Seules trois régions sont dans cette tendance baissière. La Marne et les Vosges voient leurs défaillances augmenter de plus de 40%, tandis que le Bas-Rhin (-8%), le Haut-Rhin (-6%) et la Meurthe-et-Moselle (-17%) contribuent au repli régional. En cumul depuis janvier, 3.377 procédures collectives ont été ouvertes pour des entreprises ayant leur siège dans le Grand Est, représentant près de 7 % du total national. Ainsi sur douze mois glissants (octobre 2024 à septembre 2025), la France franchit le seuil de 69 600 défaillances, soit les niveaux de 2013-2015. La présidente rappelle que l’augmentation actuelle des défaillances est un rattrapage post-Covid, combiné à l’échec des jeunes entreprises créées durant cette période. Elle souligne toutefois une note positive : l’augmentation des procédures de redressement ou de sauvegarde montre que les chefs d’entreprise alertent plus tôt sur leurs difficultés, permettant d’en sauver 3 sur 10.

Conclusion : Le besoin d’un cap clair

Catherine Hansen conclut sur une note d’espoir prudent, soulignant que le Grand Est affiche une économie plutôt résistante et absorbe mieux le choc conjoncturel. « Il faut quand même noter le léger rebond que notre région connaît au troisième trimestre malgré une activité nationale en retrait... on est un territoire plutôt résilient par rapport au reste de la France. »

Néanmoins, la fragilité des TPE demeure, et elle insiste sur un besoin essentiel pour l’avenir : « La confiance c’est l’essence de notre économie. Nous avons tous besoin d’un cap clair que ce soit pour les ménages mais aussi les entreprises... »

La Rédaction

La filière de l’expertise comptable ne compte pas que le métier d’Expert-Comptable !

 

Les cabinets comptent une grande diversité de métiers : collabora­teur comptable, assistant comptable, data analyst, chef de mission, responsable social, gestionnaire de paie, commissaire aux comptes, auditeur, …

Aujourd’hui, le développement du numérique pousse les cabinets à recruter du personnel ayant des compétences informatiques, ou capable d’analyser les données. Les missions RH se développent également car la gestion du personnel reste un sujet central pour de nombreuses entreprises.

Les professionnels de l’expertise comptable recrutent des profils variés et c’est pour cette raison que l’Ordre des Experts-Comptables multiplie les interventions et événements à la rencontre des jeunes pour les motiver à rejoindre cette filière passionnante.

Site internet de l’OEC : www.oecgrandest.fr

Iris PELDRUN

Iris PELDRUN